HELLFEST 2012 : Day 3
Clisson le 17/06/12
(Rue du Champ Louet)


Report by FabCore:
The BIG DAY !!! Comme je l'attend cette journée de dimanche car il y a du lourd comme ALL SHALL PERISH, WALLS OF JERICHO, DEVILDRIVER, TRIVIUM, MADBALL...

C'est parti pour le premier show de la journée avec GIRLSCHOOL assez célèbre pour avoir tournée souvent avec MOTORHEAD dont elles partagent aussi des sonorités musicales. Certes c'est moins " violent " qu'un " Overkill " ou qu'un " Aces of Spades " mais les GIRLSCHOOL font le show et réveillent les festivaliers qui ont fait la grasse mat.

Place au chose sérieuse pour moi avec ALL SHALL PERISH. Je suis assez malchanceux avec ce groupe entre un concert dont je n'ai pas pu me rendre à cause du boulot et une première partie de MACHINE HEAD annulée, je ne tenais plus en place. Avec des titres comme " The Day of justice ", " Eradication " ou encore " Deconstrution ", les 5 ricains assurent le show sur la Main Stage 2 !!! On a le temps de prendre des coups de soleil car ça tape sévère aujourd'hui. Je suis satisfait de leur prestation même si je trouve que ça manque un peu de patate.
A revoir dans une salle pour plus d'effet.

Pause apéro, le temps de patienter pour AUGUST BURNS RED.
Retour donc sur la Main Stage 2 pour voir les AUGUST BURNS RED, un groupe qui mis du temps à me séduire. C'est avec leur dernier album en date " Leveller " que j'ai commencé à vraiment les apprécier. Coté guitare, on a le droit à quelques bons solo retranscrit sur l'écran géant situé entre les 2 main stages. C'est avec des titres comme " Back Burner " ou The " Truth of Liar " que le groupe met le public dans sa poche. On retrouve quasiment les mêmes personnes présentes à EMMURE et ALL SHALL PERISH pour un bon show, certes pas le meilleur...

On va se poser sous la Warzone pour voir STICK TO YOUR GUNS qui tourne actuellement en Europe avec EVERGREEN TERRACE qui jouera plus tard.
STICK TO YOUR GUNS c'est du hardcore avec du chant clair dedans. Ils ont sortis dernièrement l'album " Diamond " qui était assez attendu par les fans. Passons à leur prestation : c'est 35 min sympathiques que nous fait partager le groupe qui joue tout ses meilleurs titres dont leur dernier single " Against them all ". Je ressors donc satisfait de la Warzone qui a eu le temps de sécher grâce au soleil qui règne sur le festival en ce dimanche. Le chanteur nous ordonne, d'ailleurs, de courir vers la Main Stage 2 pour voir WALLS OF JERICHO. Comme nous sommes des fans obéissants, on court voir la bande à Candace.

Décidemment la Candace plus je la vois plus elle prend du muscle... dommage pour les yeux mais niveau chant et prestation scénique c'est toujours au top.
Les WALLS OF JERICHO attirent beaucoup de monde et nous livrent un show brutal avec des circle-pits qui partent dans tous les sens. Si on ne voulait pas se faire péter le nez, il fallait mieux rester derrière. Avec les titres " The American Dream " ou " A Trigger Full of Promises ", le groupe déverse toute sa hargne ce qui fait exploser le pit !!!
Un excellent show qui ravira petits et grands !!!
Set-list WALLS OF JERICHO :
All Haid the dead
A trigger full of promises
And hope to die
A little piece of me
Feeding frenzy
The American Dream
II. The prey
I know Hollywood and you ain't it
Playing Soldier again
Revival never goes out of style

HATEBREED se présente sur la Main Stage 1, les ayant vu plusieurs fois, je regarde ça de loin en sirotant une petite bière car il fait toujours aussi chaud.

Retour sur la 2e Main Stage pour DEVILDRIVER que je n'ai pas vu depuis un moment.
On peux dire que Dez traine sa bande depuis plus de 10 ans déjà et enchaine les albums qui sont toujours de qualités.
Coté musique, il n'y a rien à dire mais c'est coté voix que ça pêche. Dez est au fraise sur pas mal de titres et semble fatigué vocalement. Peut être que sa voix commence à faiblir à force d'enchainer les concerts. Dommage car la set list était bonne : " I could care less ", " Clouds over California ", " Hold back the day "... Un peu de repos ne ferait pas de mal à notre Dez adoré car là ce n'était pas fameux.
Set-list DEVIL DRIVER :
End of the line
Horn of betrayal
Head on to Heartache (let them rot)
Dead to rights
I Could care less
Hold back the day
Not all who wander are lost
Clouds over California
Meet the Wretched

Je retourne sous la Warzone, je cours partout aujourd'hui, pour EVERGREEN TERRACE que je connais peu mais qui attire mon attention. Une bonne surprise, un bon show, on peut dire que le groupe maitrise son sujet. C'est sous l'oeil attentif de Candace, la chanteuse de WALLS OF JERICHO, que les ricains enchainent leurs titres pendant 45 min.

Je reviens vers la Main Stage 2 pour voir TRIVIUM. Je n'ai pas vu ce groupe depuis leur première partie d'IRON MAIDEN fin 2006 à Paris Bercy.
Début du show avec " In Waves ", le premier single de leur dernier album du même nom. C'est une heure de metalcore/thrash qui m'attend. Le groupe enchaine nouveaux et anciens titres avec quelques uns piochés dans " Ascendancy " (leur meilleur album pour ma part) : " The Deceived " ou " A gunshot to the head of trepidation ". On a le droit aussi à " Down of the sky ", " Rain ", " Throes of perdition "...
Une très bonne prestation de la part de la formation de Matt Heafy. Les petits jeunes de 2006 ont pris de la bouteille et de l'expérience avec le temps. Tant mieux pour nous en tout cas.
Set-list TRIVIUM :
Intro Capsizing the sea
In Waves
Pull Harder on the strings of your Martyr
Rain
Black
The Deceived
Dusk Dismantled
Drowned and torn asunder
A Gunshot to the head of Trepidation
Down from the sky
Throes of perdition
Outro Leaving this world Behing

Histoire de ne pas mourir idiot, je reste dans le coin pour mater MÖTLEY CRÜE.
Bon certes je ne suis pas fan mais il fait beau, il y a une bonne ambiance alors pourquoi me rendre sous un chapiteau encore boueux pour mater SUFFOCATION ??? Je ne sais pas pourquoi surement l'alcool qui fait effet mais je reste voir les californiens.
Bon ce n'est plus les jeunots que j'ai pu voir dans les clips sur une célèbre plate forme de vidéo mais ça tient toujours la route. Je laisse couler le show en sirotant quelques bières avec les potes. Le groupe a ramené 2 jolies demoiselles comme danseuses et " choristes ", la gente masculine apprécie ce détail. On voit apparaitre quelques demoiselles sans soutifs dans la foule, c'est " l'effet MÖTLEY CRÜE " me dira mon voisin de droite. Avec " Shout to the devil " et " Girls girls girls ", le groupe attire particulièrement mon attention. Tommy Lee assure toujours autant à la batterie, l'ex de la bimbo au maillot rouge, Pamela Anderson, est un sacré batteur.
Un piano à paillette apparait sur la scène et là je crois que c'est " too much " pour mes potes et moi. Alors on quitte la main stage pour aller manger à côté de la Valley.
Set-list MÖTLEY CRÜE :
Wild side
Live Wire
Too fast for love
Saints of Los Angeles
Shout at the devil
Don't go away mad
Same ol' Situation
Looks that kill
Piece of your action
Smokin' in the boys' room (BROWNSVILL STATION cover)
Dr. Feelgood
Girls girls girls
Home Sweet Home
Kickstart my heart

22H25, c'est l'heure de MADBALL !!! La Warzone est pleine à craquer, je dois m'arrêter juste à l'entrée mais j'arrive à voir la scène. Là je comprend pourquoi ces types sont considérés comme les maîtres du hardcore. Quel show !!! Ca sent pas le réchauffé, c'est vivant, ça bouge sur la scène et dans le pit. Il y a du métier derrière, on a l'impression d'assister à un concert de vieux potes que l'on connait depuis des années. J'arrive quand même à me faufiler devant mais sur le coté, je ne suis pas fou, je n'ai pas envie de me faire démonter par les mosheurs fous qui agissent dans le pit.
Une heure de pure hardcore made in New York qui met tout le monde d'accord avec en cadeau un featuring avec le chanteur de H20 sur le titre " Pride ".
Je ressors de la Warzone et quelques gouttes font leur apparition mais rien d'alarmant...
Set-list MADBALL :
Get out
For my enemies
We the people
Empire
Can't stop, won't stop
Hold it down
Spit on your grave
All or nothing
R.A.H.C
Look my way
Infiltrate the system
It's my life (AGNOSTIC FRONT cover)
Set it Off
Titre inconnu
Pride (feat Toby H20)
HeavenHell

Je décide d'aller voir OZZY OSBOURNE et ses copains qui remplace BLACK SABBATH, qui a dû annuler en raison de l'état de santé de Tommy Iommi.
Dès les premières notes de " Mr Crowley " le déluge s'abat sur le festival. Ce sont des trompes d'eau qui tombent du ciel. On est trempé, les gens quittent le festival en courant pour se rendre dans leur voiture ou leur tente. Le show d'Ozzy sera d'ailleurs plus court que prévu en raison de problème de voix.
Je cours m'abriter sous le Altar pour mater un peu CHILDREN OF BODOM mais c'est encore blindé. Juste le temps d'écouter " Hate me ", mon titre préféré de ce groupe, et on s'en va.
Pas le courage de rester sous la flotte pour mater LAMB OF GOD.

Ce Hellfest 2012 se fini donc comme il avait commencé : sous la flotte.
Une édition qui aurait attiré pas moins de 115000 personne sur les 3 jours.
Un samedi blindé à cause de la présence des GUNS & ROSES sur l'affiche mais aussi le dimanche avec MÖTLEY CRÜE et OZZY.
Un terrain mieux aménagé, plus de bar, de WC, de stands pour manger, un grand Extrem Market, le coin bar à vin, le "petit bois" pour se poser ...
Coté reproche, je dirais que ce n'était pas malin de programmer des groupes comme AMON AMARTH, CHILDREN OF BODOM ou CANNIBAL CORPSE sous le Altar/Temple c'était plein et pas agréable à suivre avec un son mauvais.
L es parkings officiels à l'autre bout du monde et le business des navettes (2€ le trajet pour s'y rendre), bien sur le prix de la nourriture (7€ le hotdog/frite woooohooo merci) et aussi les 3/4 des WC HS le dimanche.
Dans l'ensemble l'équipe du Hellfest que ça soit pros ou bénévoles, nous a offert une belle édition de notre festival préféré. Alors rendez-vous en 2013 à moins que l'on soit tous mort vu que les Mayas ont prédit bla bla bla bla...

Report by Manu :
Re-bonjour à Clisson, la température ambiante est chaude trop chaude, le soleil est de retour, la vinasse coule à flot et les odeurs corporelles sont à leurs paroxysmes! Dernier jour de festival, c'est déjà la fin, mais c'est dernière journée classée sous le signe du short et des bandanas promet d'être énorme. Pour résumer cette journée, il fallait faire le yo-yo entre Main stage et Warzone tant les groupes de hardcore se sont multipliés sur les deux scènes.

Je commence donc cette journée à 10h30, oui j'ai bien dis 10h30 pour voir l'un des groupes majeurs de la scène française, j'ai nommé L'ESPRIT DU CLAN (métal-hardcore en français !). Malgré l'heure, le public est présent en masse pour assister à ce show. Les parisiens vont faire plus que le taf, Arsène et Shiro maitrisent parfaitement la Main stage, la setlist est efficace, et le groupe qui attendait ça depuis des années ne boude pas son plaisir. Finalement le concert qui n'aura hélas durée que 30 minutes lance cette journée sur les chapeaux de roue !

Petit détour ensuite pour ALL FOR NOTHING (hardcore teigneux mené par une chanteuse doté d'attributs vraisemblablement masculins). La Warzone est une fois de plus bien remplie pour apprécier une des nouvelles perles néerlandaises. La chanteuse mène avec talent le groupe, permettant aux nombreux adeptes de KDS de s'échauffer pour la suite.

La suite s'appelle ALL SHALL PERISH (infrabasse-core), les américains reviennent 2 ans après nous avoir fait manger la poussière, et cette fois sur la Main stage. Sous le soleil qui tape très fort (mon insolation en témoignera un peu plus tard), le groupe multiplie les titres du dernier album entre passages lourds puis speed tout ça dans une ambiance bon enfant.

Je sacrifie BACKFIRE pour profiter du soleil et attendre AUGUST BURN RED (deathcore-mélo en tongue). Je les avais vu en 2009 sous la Terrorizer Tent (R.I.P) le concert avait alors été dantesque et m'avait laissé sur les genoux. Cette fois-ci, je dois avouer avoir été réellement déçu par le groupe. Après avoir vu ALL SHALL PERISH, la comparaison est bien difficile. Le son est plat, le chanteur semble souffrir et les nouveaux morceaux ne parviennent pas à me toucher !

Passons donc au concert suivant avec les australiens de STICK TO YOUR GUNS (surfer-core). J'ai eu l'occasion de découvrir et d'apprécier leur nouvel album " Diamond ", je m'étais donc préparé pour eux. Face à un public plus que clairsemé, le groupe ne parviendra pas à satisfaire mes attentes, le chant clair étant en partie responsable de mon aigreur.

Je retourne gentiment déçu face à la Main stage 2, pour prendre ma seconde claque du festival devant WALLS OF JERICHO (hardcore teigneux mené par une chanteuse doté d'attributs vraisemblablement masculins 2) ! Ils ne sont pas venus pour enfiler des perles, et ça se voit ! Candace bourre comme jamais, alternant grands sourires et mouvements de KDS. Le son est lourd et précis bref tout le monde headbangue. Le groupe nous gratifie au passage du plus grand circle-pit du festival (juste avant la venue des spécialistes en la matière, j'ai nommé DEVILDRIVER). Au final, Candace est venue avec sa bite et son couteau et c'était largement assez pour tous nous calmer !

Je finis mon festival (oui je m'en excuse, vous n'aurez pas de report de SLASH, LAMB OF GOD, BIOHAZZARD, H2O ou MADBALL. Les obligations professionnelles primes parfois sur la musique) devant HATEBREED (monster energy core). J'aurais sans doute du partir avant, tant la prestation était mauvaise, à la limite du ridi… Le groupe nous gratifie d'un son gras plus qu'approximatif et pour couronner le tout, inflige à nos oreilles déjà mal en point des infrabasses qui n'ont pas lieu d'être pour ce style de métal, déjà bien assez lourd. Les guitaristes sont mous, Jamey Jasta tente de relever le tout mais sans y parvenir…
Mon festival se termine donc par une déception.

Je retiendrais donc de ce Hellfest 2.0 que le nouveau site semble bien adapté aux quelques 112 000 personnes présentes (même s'il faut le reconnaitre que l'ancien site avec une jauge plus modeste était sans doute mieux), l'organisation était parfaite, tout comme la programmation (désolé pour le peu de groupes chroniqués il fallait faire des choix). Je repars donc du festival avec une vilaine insolation mais le sourire sur les lèvres pendant que je vomis les excès du week-end end.
Merci au festival pour l'accréditation à l'année prochaine !

Report Vendredi 15/06/12 - Report Samedi 16/06/12


(Reviews réalisées par FabCore et Manu)

<<< Retour >>>