Fred: C’est aux aurores que débute pour nous cette dernière journée afin d’apporter notre soutien aux seuls représentants de la région PACA, DISTURB. Et là, dès bon matin, deux mauvaises nouvelles: la beuh de Dam est trop forte et surtout les messieurs SLIPKNOT ont décidé de faire des balances comme des stars, à l’heure où les DISTURB étaient programmés. Pire, ce caprice va décaler tous les horaires, ce qui implique que des groupes joueront parfois en même temps sur la grande et petite salle du fest (alors que jusqu’ici tout s’était plutôt bien coordonnée).
Heureusement que les bordelais d’IMPLY IN ALL, eux, nous balancent leur grindcore/deathcore pour nous calmer. Ce jeune groupe, c’est sûr, va prochainement faire des ravages. Leur maxi Relentless décroche les toiles d’araignées du plafond tout comme leur live du fury qui arrache les oreilles par tant de violence. Voici les bébés NASUM français !

Manu: D’après les horaires, IMPLY IN ALL était le groupe d’après mais je crois qu’on les a vu avant, je sais plus. Toujours est-il que j’ai été agréablement surpris de leur style mélangeant HxC-Métal et accalmies à la guitare. J’ai trouvé les riffs assez originaux pour le style et j’attends de voir ça sur cd.

La nostalgie du Punk sportif: Croissant, biére et pétard de bon matin…un classique au Fury fest. Ça me rappelle l’édition 2003 (n’est-ce pas mon Fredo ?)

DISTURB:
Toto: Ayant fraîchement sorti son premier album “ The Worst is To Come “ sur le label de Pépé Mika CUSTOMCORE RECORDS, DISTURB nous a joué un excellent set dans un esprit bon enfant où les KDS ont pu s’en donner à cœur joie avec les premiers circle pits de la journée sur " Make your Life Stronger ", " You are Human " ou encore " Some Words ", mais aussi des chorégraphies assez marrantes à voir comme des pompes, un saute-mouton, des roues ou encore des brouettes. Sur scène, le groupe fut bien en jambe, occupant comme il faut toute la scène, avec une mention spéciale à Obispo leur nouveau chanteur, intenable et impossible à photographier correctement. Le planning étant complètement chamboulé par le groupe aux 9 têtes masquées venu d’Outre-atlantique, DISTURB fut contraint d’écourter son set, malgré un dernier morceau exécuté dans l’urgence, sous la colère du staff qui menaça de tout interrompre.

Fred: Les marseillais de DISTURB peuvent enfin monter sur la Main stage. Du tough-core mêlé à du métal qui enchante les kds présents et autres coreux. Un bon set de moulinets, les deux chanteurs bondissent dans tous les sens. Bref, une énergie matinale à en revendre pour un public réceptif ! Et même lorsque les organisateurs ont voulu écourter leur set (à cause du retard causé par SLIPKNOT), les 6 marseillais sont logiquement restés sur scène à nous envoyer leur sauce !

Manu: Grosse motive et réveil matinale pour voir DISTURB à 10 :50. Mais c’est précisément à ce moment que s’est déroulé le gros scandale du festival. En effet, SLIPKNOT a pris la liberté de faire ses balances en lieu et place de DISTURB. C’est donc bien énervé que nous avons assisté à leur set et que nous nous sommes aperçu que tous les horaires de la journée allaient être décalés (il était impossible de voir certains groupes car il y avait des concerts en même temps dans les deux salles !).
Malgré cela, l’attitude du public et des nombreux tough guys fut assez bon enfant et j’ai halluciné de voir des figures telles le saute-mouton, la roues et autres brouettes effectués par des gros gars tatoués en plein milieu du pit. En tout cas ça vaut le détour.
Quand à la prestation de DISTURB, rien à redire. Bon son, attitude violente et présence indéniable sur scène. J’ai vraiment bien accroché.

Le commentaire détaillé du Punk sportif: KDS Crew et Saute Mouton rules !!!

TANTRUM
Toto: nous avons assisté au tout début du set de TANTRUM, groupe de Noise Core Torturé Montpelliérain. Musicalement très recherché et très carré, la voix, elle, ne m’a pas du tout plus, trop criarde et mise trop en avant à mon goût par rapport aux autres instrus, pas mon truc.

Manu: Ensuite il y a eu TANTRUM dans la Main Stage. Comme j’avais bien aimé l’album, j’attendais beaucoup de leur prestation. Et là ça a été la claque. Super son, jeu très propre et un style de musique véritablement hypnotique et apocalyptique. Un des meilleurs groupe français à mon goût (avec COMITY).

Le constat inutile du Punk sportif: Le trio sur la grande scène, ça faisait assez bizarre. On peut dire qu’il y avait assez de place pour faire un foot presque…

TEXTURES:
Toto: Difficilement définissable, la musique de ce groupe scandinave, me semble-t-il, est à rapprocher de celle de MESHUGGAH pour l’atmosphère pesante, les rythmiques saccadées, avec une touche atmosphérique en plus grâce à la présence de nappes de synthés et de samples. Une bonne suprise.

Fred: C’est alors que TEXTURES balança sa mixture " meshuggienne ", en plus aérée et rapide. Un crossover de métal, hardcore et death. Encore une vraie bonne surprise que cette formation hollandaise !

DEW SCENTED:
Toto: Ensuite, direction la grande salle pour revoir avec grand plaisir, le quintet allemand DEW SCENTED que nous avions découvert à Montpellier, le mois dernier. Fidèles à eux-mêmes, ces 5 teutons nous ont livré un set imparable mené à un rythme d’enfer avec des titres monstrueux très puissants tels que " One by One ", " Act of Rage " ou " Bitter Conflict " où toute la panoplie du Thrash New School y est passée (blast-beats, mid-tempos écrasants, solos de guitare, riffs slayeriens assassins…), sur lesquels, les 4 chevelus du groupe, nous ont refait le coup, du headbanging simultané, un peu parodique bien évidemment, mais tellement efficace !

Fred: Pas crossover pour un sous, mais old school thrash comme on aime, les 4 ventilateurs de DEW SCENTED ont mouché une nouvelle fois tous ceux qui les découvraient. Dans la droite lignée de SLAYER, ces chevelus allemands dégainent des riffs à vous faire décrocher la nuque. Du très grand métal !
Mais Ben, le jeune (22 ans) organisateur du Fury vient nous " gâcher " notre joie. Et oui, par manque de subventions et de bâtons dans les roues de la part des institutions qui considèrent encore notre musique comme barbare, l’édition 2005 du Fury risque de ne pas avoir lieu.

Manu: Encore une fois dans la Main stage pour DEW SCENTED. Comme je les avais déjà vu et que leur style est un peu sans surprise, j’ai été peu attentif à leur prestation. Je me rappelle en tout cas que c’était toujours aussi carré et technique (sacré gratteux) et que malgré un attitude très Thrash (vive l’hélicoptère !) leur musique fut assez rentre-dedans pour plaire aux Hardcoreux. Du bon.

La moquerie du Punk sportif: Un des jeu de scène les plus recherché, n’ayons pas peur de le dire…Quelle finesse, quelle grâce dans le mouvement rotatif des cervicales…Tout simplement magnifique comme chorégraphie !! Ah ces teutons, ils m’on bien fait marrer (très bonne zique cependant…)

TERROR:
Toto: Le groupe américain a produit un show très costaud, principalement axé autour de son album " Lowest of the Low " agrémenté de titres de son prochain opus à paraître bientôt sur Trustkill Records. Mélangeant l’Old School pour les tempos effrénés et certains riffs rageurs avec le New School, TERROR est le prototype parfait du groupe taillé pour la scène avec des titres brutaux, extrêmement dansants et fédérateurs qui font la part belle aux refrains à plusieurs voix sur lesquels, le public a pu participer. Pas la peine d’en dire plus sur leur prestation toute en sueur qui a fait l’unanimité dans l’assistance.

Fred: " Encore un set de cochon ", me siffle Toto à l’oreille, les yeux écarquillés. Et oui, ces ricains sont des bêtes de scène. Un old school to new school taillé pour le pit à la grande joie des tough guy !

DO OR DIE:
Manu: Arrivé en retard pour DO OR DIE, c’était la bousculade à l’entrée. J’ai donc assisté à une partie du set sur le pas de la porte. Juste le temps de capter leur style (un HxC-métal qui pourrait plaire au néo-métalleux) que je n’en pouvait déjà plu. Je suis allez prendre l’air et j’ai entendu la reprise pas super bien sentie de " Roots " (pas le seul groupe à l’avoir reprise d’ailleurs).

Punk sportif: Je ne sais pas ce que j’ai glandé, mais j’ai tout raté à cette période…

NASUM:
Toto: Véritable leader de la scène Grindcore actuelle, qui donne très très peu de concerts qui plus est, NASUM a sorti l’artillerie lourde avec un set brutal, monstrueux de puissance et d’intensité, rempli de blast-beats destructeurs, de riffs assassins exécutés avec une grande précision, le tout parsemé de mid-tempos pachydermiques assez HxC dans l’esprit, histoire de relancer la machine de plus belle. Un des groupes que nous attendions le plus et qui nous a mis littéralement K.O. 45 min de folie et de boucherie à l’état pur parmi les plus brutales et les plus jouissives de ces 3 jours !

Fred: Crise d’épilepsie N°2: j’ai nommé les suédois de NASUM. Du grindcore à l’état brut exécuté de main de bouchers par les maîtres du genre. NASUM c’est beau, c’est de la poésie tellement que ces suédois débordent de violence gratuite ! Apocalyptique, NASUM a broyé la salle. Unique !

Manu: Ne connaissant que le dernier cd, j’ai eu un peu du mal à suivre leur set. En tout cas je me rappelle de la rapidité hallucinante du batteur. Je suis tout de même parti avant la fin pour aller voir BURST dans la Velvet Stage surtout que je commençais à en avoir marre de me faire brosser les épaules par mes deux chevelus de voisins (le dernier jour c’était vraiment l’usine pour voir ce que l’on voulait).

Le constat inutile du Punk sportif: Le batteur grindé comme un gros salopard, mais il n’avait jamais l’air crevé à un moment ou à un autre. Sinon, un peu de grind n’a jamais fais de mal à personne…

BURST:
Manu: J’ai malheureusement assisté aux deux derniers morceaux. Mais ce fut suffisant pour prendre une grosse claque. Gros HxC torturé et passages mélodiques. Très bon son et public enthousiaste. Faudra que j’écoute absolument sur skeud.

Punk sportif: J’étais avec Manu, donc pas mieux…Mais ça avait l’air d’être rudement sympa. Certains de leurs skeuds sont sortis sur Chrome Saint Magnus (pour les connaisseurs…)

LOUDBLAST:
Toto: Les papys de la scène Thrash/Death française: LOUDBLAST.
Les ayant loupés lors de leur passage en avril dernier à Marseille au Moulin, j’attendais aussi beaucoup. Mais là, je sais pas trop comment l’expliquer, je n’ai pas été complètement convaincu, pourtant le son, les lights, les titres joués…tout était très bon, mais je n’ai pas réussi à rentrer complètement dans leur set, pas comme le public autour de nous, qui a accueilli comme il se devait ce groupe culte, obligé lui aussi d’écourter son set !

Fred: Soyons chauvin un peu…LOUDBLAST sonnait son grand retour ! Déjà leur dernier opus "Planet Pandemonium " est une vraie réussite et la conversion scénique n’en est pas des moindre ! Adulés par un public conquis d’avance, les papys du death français ont donné une bonne culottée à toute la nouvelle génération. Et notons par ailleurs l’excellente intégration d’Alex d’AGRESSOR, LE représentant du 06 !

UNSANE:
Manu: Ne connaissant que très peu ce groupe, j’ai été agréablement surpris. En effet, le groupe n’a pas faillit à sa réputation excellente et nous a délivré un set malsain et furieusement Rock’n’roll. Headbangage du début à la fin et encore une grosse claque.

La note super débile du Punk sportif: Premier groupe de noise du Fury: Un trio (TANTRUM). Deuxième groupe de noise du fury: un trio (UNSANE). Les groupes de Noise ne sont ils former que par des Trios ?? Sinon, superbe set de UNSANE, achetez-vous tous " Lambhouse "…

JR EWING:
Manu: j’étais d’attaque pour JR EWING, un groupe que j’attendais beaucoup du fait de son style vraiment différent du reste du festoche. Et je n’ai pas été déçu par rapport à l’album. JR EWING sur scène, c’est de l’énergie à l’état pure et un son rappelant beaucoup les défunts REFUSED (du bon quoi). J’ai aussi été content de voir la réaction du public, très ouvert, surtout que l’attitude du chanteur n’avait décidément rien de Hardcore (vive les poses à la Mick Jagger).
Un agréable moment donc.

L’envie du Punk sportif: Avoir la même veste de colonel que le chanteur sur scène…Sinon, la classe ces norvégiens…

STAMPIN GROUND;
Toto: Petit détour par les stands avant de retourner dans la Velvet voir le set de STAMPIN’ GROUND. Là encore, une salle pleine, un son grossier, de très bonnes lights et surtout une énorme ambiance dans le pit pour ce quintet britannique de Métal-HxC surpuissant. Une prestation musclée, un set compact exécuté à la perfection avec l’un des plus gros pit de tout le festoche dans la petite salle, qui a explosé, dès le premier morceau joué " Don’t Need A Reason to Hate ". S’en sont suivis des titres du dernier album comme " Bear the Scars " notamment et de " Carved from Empty Words " dont les fameux " Everybody Owes A Death " qui s’est démarré par un Brave-Heart bien viril ou encore " Officer Down " qui a laissé pas mal de traces dans la fosse !
Une prestation énorme des anglais, mais pourquoi n’ont-ils pas joués sur la grande scène ?

Fred: Et que dire alors des anglais de STAMPIN GROUND ?! Déjà en Cd ça énerve mais alors en live…ça défoule ! Une des plus grosse baffe du festoche ! Un métal hardcore surbrutal pour l’un des pit les plus violents. Ca respire le mosh part, ça sent le circle-pit et surtout ça balance de la double à fond…Grand !

Manu: Encore un groupe de HxC métal dans la Velvet Stage mais pas des moindres: STAMPIN GROUND. Mes potes attendaient beaucoup de leur prestation, mais pour ma part je dois avouer que ce groupe est un gros pompage de SLAYER. Le set fut violent et les toughs guys (qui avaient pris soin de nettoyer l’arène avant le début) se sont vraiment lâchés. Petit point noir tout de même, le discours débile du chanteur qui donnait à peu près ça: " Est-ce que vous aimez l’émo ? Bouh. Est-ce que vous aimez le Punk ? Bouh. Maintenant je vais vous dire ce que doit être la musique underground. Violente ". Second degré ? Vu que j’étais énervé d’avoir passé une partie de la matinée à chercher mes potes et que j’ai trouvé leur set très cliché, ça a suffit pour me saouler. Je me suis donc barré.

L’avis très objectif du Punk sportif: Monstrueux !! Je me saurai bien manger un pudding pendant le set, tellement je me sentais anglais…

AGNOSTIC FRONT:
Toto: direction la Main Stage pour voir les légendaires AGNOSTIC FRONT devant une fosse pleine à craquer. Je n’ai jamais été un grand fan de HxC Old School sur cd, et comme pour SICK OF IT ALL à Six-Fours en février dernier, en live, y’a pas à dire, ça chie bien !
Bien que quarantenaires pour la plupart, les new-yorkais pètent la forme sur scène, avec une grosse présence, une pêche incroyable et des titres simples mais efficaces qui n’ont pas fait un pli. Mené à 100 à l’heure, AGNOSTIC FRONT a joué la plupart de ses classiques dont " Gotta Go ", devant un public tout acquis à sa cause, reprenant la plupart des refrains du combo. Une vraie démonstration de la part de ces pionniers de la scène HxC qui n’a vraiment plus rien à prouver scéniquement et musicalement ! Respect !

Fred: Passons sur l’annulation des mythiques DEICIDE, pour se concentrer sur les mythiques (dans un autre style) AGNOSTIC FRONT. Que dire de ces vétérans et inusables du NYHC ! Fan ou pas en Cd, on est obligé de se prosterner devant ces rois de la scène. Ca va vite, très vite, ça bouge de partout, ça gueule…et ça fait plaisir à tous les puristes de la scène !

Manu: C’est dans une Main Stage remplie que AGNOSTIC FRONT a pris place. Ne connaissant pas du tout le groupe, je n’ai donc pas pu participer aux sing-alongs comme les trois-quarts de la salle. Malgré tout j’ai trouvé leur prestation vraiment violente pour un groupe Old-School et je crois me rappeler avoir assisté à un des plus gros circle-pit du festival. Rapide est le mot qui qualifierait le mieux leur prestation.

L’avis encore plus objectif du Punk sportif: Démentiel !! NYHC definitly the best…une fosse vraiment furax, j’ai eu du mal physiquement à suivre, trop de karetékas autour de moi…

MORBID ANGEL:
Fred: Tout comme dans un autre style encore, les MORBID ANGEL dans le death métal. De ce que j’ai vu, MORBID n’a pas pris une ride, reste toujours mythique et attire toujours les foules. Et c’est en les voyant qu’on se rend compte que ces ricains ont influencé un maximum de groupes
Cultissime !

Punk sportif: ça sentait le chevelu ça encore….

SLIPKNOT:
Toto: Au moment où l’immense étendard du groupe fut installé, la tension dans la salle devînt électrique : 2/3 de la salle si ce n’est plus, commença à gueuler " SLIPKNOT ENCULES… " et à montrer son hostilité envers le groupe par des doigts d’honneurs.
40 minutes plus tard, l’intro du premier album retentit, et l’animosité du public envers le groupe ne cessa d’augmenter. Dès les premières notes de " (Sic) ", le premier morceau joué, et l’apparition des membres un à un, de nombreuses bouteilles remplies d’eau, mais aussi de pisse et d’excréments commencèrent à fuser en direction de la scène. Au fur et à mesure que le set se déroulait, les jets d’objets suspects continuèrent à voler avec notamment une poubelle géante, un lapin mort, mais aussi quelques bouteilles de verre… on assistait là à un vrai lynchage en direct, par une grosse partie du public, pendant que le groupe continuait à jouer son set, tout en évitant les projectiles, bien que certains touchèrent leur cible…Nous ne sommes pas restés jusqu’à la fin, mais on a appris par Seb de KICKASS resté plus longtemps que nous, que SLIPKNOT avait arrêté son set au bout de 40 minutes seulement, complètement dépassé par les évènements et surtout écoeuré de la réaction très très hostile du public.

Fred: Quelle déculotté qu’a pu se prendre SLIPKNOT ! Jamais une tête d’affiche n’aura était autant hué, insulté et surtout maltraité. Dès leur entrée sur scène, les neufs masqués se sont retrouvés sous une pluie de bouteille et autres objets non identifiées…Dommage pour toutes les personnes venues les voir (nombreux kids). Spectacle ridicule d’autant que les cons qui balançaient des objets se sont tapés du SLIPKNOT de A à Z alors que la meilleure et plus intelligente solution auraient été de se barrer. D’un autre côté, voilà ce qui peut arriver quand un groupe aussi commercial manque d’intégrité (ou laisse cette image). Côté musique, de ce que j’ai écouté, les SLIPKNOT sont pro et carrés, (sic), mais le chanteur n’a pas de voix.

Manu: Fin de festoche hallucinante avec un SLIPKNOT hué dès son entrée par les trois-quarts de la salle. De nombreux doigts en l’air et des projectiles divers leur ont été desservis en guise d’accueil mais malgré toute cette violence gratuite je crois qu’aucun kids ne s’est fait frappé lors du show, c’est déjà ça.
Pour ma part je ne suis pas fans de leur musique mais j’ai trouvé tout ça un peu con. En revanche ce qui m’a quand même énervé, c’est le manque de vie de ces musiciens que l’on croirait pointer à l’usine. De plus leur discours est totalement répété et sans intérêt. Je ne crois d’ailleurs pas qu’il aient réagit très violemment à leur accueil ce qui m’a fait penser non pas à une attitude digne mais surtout à un manque d’intérêt total pour ce qui ce passait. Vu leur cachet je les comprends. En tout cas je pense qu’ils en garderont tout de même un souvenir et qu’ils sauront désormais qu’un public n’est jamais conquis d’avance.
Un conseil pour eux : Changer d’attitude.

La confession du Punk sportif: ok, j’avoue, le lapin mort jeté sur la scène, c’était moi !! ……non, je déconne. Ceci dit, j’ai hué SLIPKNOT (comme beaucoup de monde) mais je ne leur ai rien jeter à la tronche. Je les ai hué car le coup des balances du matin ont décalé les concerts, et du coup, j’ai raté pas mal de groupes que je voulais voir…une raison simple et légitime je pense.

Mika: ayant bousillé toute la journée, ainsi que le set des DISTURB, ma colère fut grande. Mais qu'on se le dise, ce sont ces *%#¨§3µ de Roadies qui ont bien pris leur temps, nous faisant raté un grand nombre de groupes. Ayant vu l'integralité du concert de SLIPKNOT, je dois dire que je respecte ces gars qui ont gardé leur sang froid, sont restés très pros (contrat oblige ???) et ont joué pour leur fans. Par contre, leur connards de roadies qu'ils aillent se faire bien foutre.
Moralité: pas de roadies, pas d'embrouilles et pas de SLIPKNOT pour terminer un festival...Aussi pourquoi foutre HATEBREED en pleine journée... Merci au publique qui a fait de ce show, un concert mythique: le plus beau lynchage métallique... et qui a grillé SLAYER pour le Fury Fest 2005 !!!

Les Photos d'Impy in All:



Les Photos de Disturb:



Les Photos de Tantrum:



Les Photos de Textures:



Les Photos de Dew Scented:



Les Photos de Terror:



Les Photos de Nasum:



Les Photos de Burst:



Les Photos de Unsane:



Les Photos de Stampin'Ground:



Les Photos de Agnostic Front:



Bilan:
Pour sa troisième édition, le FURY FEST a affiché complet (plus de 25000 personnes) sur les 3 jours, et malgré ce bilan très positif, le festival n’est pas complètement rentabilisé. L’édition de 2005 est ainsi fortement compromise, l’organisation a eu en effet, un gros problème de dernière minute qui l’a mise en grosse difficulté financière. Musicalement, ce fut une très grosse réussite en tout cas, avec une affiche variée, prestigieuse, de grosses têtes d’affiches… Croisons les doigts maintenant et souhaitons bon courage à toute l’équipe du FURY FEST pour qu’elle parvienne à remettre ça l’an prochain !
Une pensée pour tous les bénévoles qui se sont coltinés tout le sal boulot durant ces 3 jours et qui sans leur présence, n’aurait pas fait de ce FURY FEST, un évènement majeur de cette année 2004 !

Remerciements:
Fred: Merci à Ben pour ce fest, à tous les bénévoles sans qui rien n’aurait pu être possible, à Adrien, Toto, Manu, Seb, Ludo, Olive, Riko, et tous les gens croisés là-bas…Et bien sûr le Quick et le Mc Do pour les sacs de glaçons offerts gracieusement qui ont permis à la glacière de conserver fraîchement nos précieux breuvages…

Manu: Merci à Adrien, Fred et sa voiture, Toto et ses stickers, Seb (bon courage pour l’Underdone Fest), Ludo et Oliv.

Punk sportif: Merci à mes compagnons de route (Manu, Toto, Fredo, Oliv, Ludo et Seb). Biz à A2, Mika, Anto, Les DISMO, Les DISTURB et NSBS, Bruno INMATE, XericX et tous ceux que j’oublie…

Toto: à la Team KickassNawakPepper (Adrien, Fred, Manu et Seb), aux V13, à Dam de DISMO, aux DISTURB, aux NSBS, à Bruno d'INMATE, à Stef-O de STILLRISE, à Pépé Mika, à A2, à Fabz, à xEricx, aux vendeurs et vendeuses du Mac Do et du Quick pour les glaçons, à Roger et Jeanine du Formule 1 pour leur sympathie et à la bestiole qu'on a écrasé sur le chemin du retour !

(Photos réalisées par le PunkSportif et Toto)

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