Interview réalisée par Djaycee par mail en Octobre 2020 avec Davy.
Alors que le " White pony " fête ses 20 ans, il est indéniable que ce disque est majeur tant pour la scène française qu’internationale. Retour sur cet album marquant et sur l’influence qu’il a eu pour une génération.
Merci d’avoir accepté de répondre à cette interview, j’espère que tout va bien pour toi et tes proches comment s’est passé le confinement / déconfinement pour toi ?
Merci à toi, tout va bien. On a fait comme tout le monde, on s’est adapté et on attend évidemment le moment où on pourra retourner faire la fête sans " barrières " avec " contacts " dans les salles de concerts.
Le " White Pony " de DEFTONES vient d’avoir 20 ans, le temps passe. Te souviens-tu comment tu as découvert cet album ? Comment tu l’as accueilli ?
J’ai découvert l’album lors d’une soirée avec des potes (Nowhere). L’album venait de sortir et on avait envie de " célébrer " ça en l’écoutant bien fort. Je me rappelle m’être dit instantanément que c'était un classique. On l’a écouté plusieurs fois et bloqué tout de suite sur les titres forts... qui le sont restés !
Cet album confirme sur ce premier enregistrement la présence de samples et clavier, cela est peu courant dans les groupes de métal. Quelle a été ta réaction ?
Je ne suis pas étonné. J’ai toujours aimé ce genre d’ingrédients dans les prods, surtout lorsqu’ils sont de bon goût comme à cette époque-là chez DEFTONES. C’est assez fou de voir à quel point cette présence s’intègre dans le mix général et sert la puissance des chansons.
Moi-même, j’ai des samplers depuis longtemps et j’aime ajouter ce genre de matière sonore. Que ce soit avec PLEYMO ou LULA FORTUNE ou sur les albums de certains potes ; pour des interludes par exemple (ENHANCER, WUNJO...).
Une autre personne présente dans les crédits est le chanteur de TOOL sur " Passenger ". Qu’as-tu pensé de ce duo ?
Un des climax de l’album. Quel titre !
Tout est bon, la tension dès le début et les ambiances créées pas les " bruits " de Carpenter et Delgado. J’adore la basse de Chi qui ne rentre que lorsque Chino chante ; le question/réponse des chanteurs aussi est superbe et évidemment Maynard arrache tout sur le refrain.
Quelle est ta chanson préférée de l’album ?
Là, je crois que je ne vais pas être super original en disant " Change ". The song à écouter la nuit quand ton esprit s’embrume ; seul ou accompagné ?
Pas loin, derrière, je mets " Digital Bath ". Et j’hallucine toujours sur les performances vocales de la fille (Rodleen Getsic ?) qui chante sur " Knife party "… un mystère..
Il y a plusieurs version de cet album, laquelle/lesquelles possèdes-tu ?
J’ai eu la rouge, 2 secondes à peu près, puis la grise, de base !
Si tu as déjà partagé la scène avec eux quel souvenir en gardes-tu ? Sinon en tant que public ?
J’ai eu la chance de les croiser relativement souvent et j’en garde quelques souvenirs.
Je me rappelle de Carpenter qui aime beaucoup les " sandwiches ", les bons gros " sandwiches " et qui prend des photos aussi. Il doit avoir de bons dossiers sur les fêtes post concert ?
Chino et son skate aussi pendant nos balances à la halle tony garnier.
Et en tant que spectateur, je croise toujours les doigts pour savoir si ce sera un bon soir pour la voix de Chino ; quand ça l’est, comme au Hellfest de 2018, c’est top… quant à Cunningham c’est toujours un régal de le regarder jouer.
Le groupe vient de sortir le nouveau single " Ohms ", qu’en as-tu pensé ?
Ce titre est cool, j’aime surtout le thème du couplet. Mais je suis un peu déçu de la prod ; surtout pour le retour de Terry Date qui a contribué à façonner leur son à travers les premiers albums.
Un petit point promo de ta propre formation. Actualité et vision des prochains mois ?
J’ai décidé d’essayer de mettre à profit cette crise Covid en publiant des vidéos (sur mes réseaux sociaux) qui mettent en avant, je l’espère, la créativité. En explorant des envies, des sons, des collaborations, des covers qui ne sont restées jusque-là que des idées.
Et j’ai monté un combo où je chante avec des potes ; un 5-titres devrait sortir un jour pour pouvoir attaquer la scène à nouveau... Un jour...
Le mot de la fin ?
Le mot de la fin sera celui d’une illustration que j’ai acquis et que j’adore.
" Time Carries Not Patience, But A Sword " de Andrew Gomez IV