Rencontre avec le groupe parisien au Black Dog, pour une interview mouvementée, et surtout avec un chanteur pas avare en bavardage !!! Interview un poil écourtée pour cause de discussion trop longue entre nous mais tout l’essentiel est dans la suite...
Réalisée par A2 en Avril 2004.


Vous pouvez-vous présenter ?
Come (chant): ben voila, on est BODYFLUIDS, on s’est formé en 99 au nord de Paris dans l’Oise. Jusqu’en 2001, on répétait une fois par semaine comme ça, pour le plaisir, on a fait quelques concerts, on s’est pris au jeu et du coup, on a décidé de bosser plus sérieusement, et fin 2001, on a commencé à beaucoup répéter, voir tous les jours pour pouvoir créer l’album.
Au moment d’enregistrer l’album, on a cherché avec qui le faire et faute de moyens financiers on l’a fait nous même.

Comment s’est faite votre rencontre avec SRIRACHA ?
C: ben, elle s’est faite un peu par moi, parce que je devais faire un stage là-bas. On ne les connaissait que quand ONEYED JACK est rentré chez eux, puisque j’aimais beaucoup ONEYED JACK. J’y ai bossé pour filer un coup de main à Bruno au management et au merchandising. Il connaissait un peu notre musique et puis on leur a présenté vraiment ce qu’on faisait lorsqu’on a réellement bossé sur l’album.
A un moment donné, on a commencé à démarcher les labels, mais SRIRACHA n’avait pas encore lancé SRIRACHA RECORDS, et quand ça s’est fait, on a plus cherché. On leur a présenté l’album, ça leur a plu, et puis par la suite, ça s’est fait naturellement. Je crois qu’avec tous les groupes qui sont chez SRIRACHA, ça se fait naturellement. Après, c’est un reproche que d’autres peuvent leur faire, du style " vous pensez pas assez à la musique… " mais SRIRACHA c’est éclectique, pas seulement métal.



Comment définiriez-vous votre musique pour un public qui ne vous a jamais entendu ?
C: c’est varié, c’est un mélange de tout ce qu’on écoute. Quand on a commencé à bosser sur l’album, on ne savait pas ce sur quoi on allait partir, si même, on allait être capable de l’enregistrer. On s’est dit qu’on n’allait pas faire de concession. Quand on compose, on est cinq dans un local donc on compose à cinq. C’est démocratique. On trouve un riff ou autre, si ça nous plait on continue dans ce sens, sinon on laisse tomber.
D’après les retours qu’on a sur l’album, y’a beaucoup de choses qui ressortent, c’est un album assez riche, au sens musical. Forcément, on va nous classer en néo-métal. C’est pas à nous de dire où nous classer. Y’a pleins de gens qui ont bloqué sur ma voix, style tout ceux qui écoutent du métal bien lourd alors que ceux qui sont plus émo, ils vont plus accrocher.
C’est comme pour les labels, beaucoup n’ont pas accroché à cause de ma voix, au début c’était embétant car je ne sais pas chanter énervé. Mais d’un autre coté, on a eu aussi des super retours. On a eu quelques sponsors comme SONOR, ça nous a motivé. Cette histoire de voix, au début ça me gavait. On a eu aussi beaucoup d’encouragements. On a eu beaucoup de critiques constructives donc du coup je le prends moins pour moi.

Vous pouvez nous expliquer votre visuel ?
C: en fait, c’est 2 nanas qu’on connaît qui font une école de graphisme. On cherchait un visuel faisant référence au corps sans que cela soit sexuel. Elles nous ont présenté ceci, ça nous a bien plus. On leur a filé l’album, elles ont écoutés, elles ont bien aimé. On leur a expliquer qu’on voulait un corps et qu’on ne savait pas trop comment le représenté et finalement elles ont fait un visuel comme on souhaitait.
Y’a beaucoup de groupes qui se servent du corps comme visuel, par exemple TOOL.
C: ce n’est pas un corps de nana à moitié à poil comme ça se fait souvent en ce moment et qui ne sert qu’à faire vendre. Ce qu’elles ont fait c’est vraiment mortel.



Comment vous voyez-vous dans la scène française ?
C: en haut quoi !!! Un peu à part, on ne fait pas que des morceaux brutaux, ni même trop calmes. Un peu décalé.
Arno (basse): PSYKUP ils sont différents, et on est un peu pareil même si l’ont ne fait pas du tout le même style de musique qu’eux.

Vous avez une tournée qui se prépare, quelques concerts en perspective ?
C: pour l’instant, si tu fais pas du reggae ou du ska ben, t’as plus de mal àtrouver des dates mais on fait des dates avec AQME entre autres, TRIPOD au Trabendo le 28 Mai. Et d’autres en cours. On a des titres sur scènes qui sont durs à défendre style le dernier titre (- 5 secondes)...

Ben voila les gars c’est terminé. Merci d’avoir répondu à trois questions à la fois à chaque fois !!: Bonne continuation à vous et à la prochaine…