The Meffs


Interview réalisée par Djaycee par mail au mois de Mai 2025.


Comment est né THE MEFFS ? Qu'est-ce qui vous a poussés à monter ce projet ?
J'étais déjà dans un autre groupe, mais je voulais jouer plus souvent, et plus loin. J'ai vu une photo de Lewis en train de jouer sur une batterie électronique, et je lui ai envoyé un message. On avait les mêmes goûts musicaux, la première répétition s'est super bien passée, et voilà, c'est parti de là.

Comment votre son a-t-il évolué entre vos débuts et votre dernier album " What A Life " ?
Nos paroles restent toujours aussi pertinentes, mais notre son a un peu mûri. On a aussi appris à adapter notre musique pour qu'elle fonctionne en live. Comme on est juste deux sur scène, je dois chanter, jouer de la guitare et de la basse. Il faut que je puisse bouger, faire vivre la musique et interagir avec le public. Je déteste les groupes qui sonnent bien sur album, mais nuls en live.

Vous avez assuré la première partie d'ALICE COOPER sur une tournée d'Arénas. Quel a été le moment le plus irréel ?
La première date à Glasgow. Totalement irréelle. Après ça, on s'est sentis à notre place et on a juste profité de chaque moment.

The Meffs

Vous avez aussi ouvert pour NOFX à Chambéry. Est-ce que le public a bien répondu ?
Oui, le public était super ! Et Lewis a joué de la batterie pour NOFX pendant " The Decline ". C'était de la pure folie.

Comment vous trouvez l'équilibre entre votre son punk rapide et mélodique et les références à la culture pop des années 80 et 90 ?
C'est une question d'équilibre. Comme on est deux, il faut que ce qu'on enregistre puisse aussi être joué en live. On écoute des groupes old school, du grunge, du hardcore, mais aussi des trucs plus récents. On ne cherche pas à ressembler à quelqu'un d'autre. On sonne comme on sonne.

Quels thèmes sociaux et politiques abordez-vous dans vos morceaux ?
Dans " Broken Britain ", on parle de la culture britannique, des réseaux sociaux, de la politique. " What A Life " aborde toujours ces thèmes, mais avec une vision plus large, plus globale sur l'humanité. Il y a aussi des moments plus légers. La représentation est aussi très importante. En tant que personne queer, il y a toujours des barrières. Pas énormes, mais constantes.
Et les gens ne se rendent pas compte à quel point ça peut affecter.

Comment choisis-tu les références à la culture pop dans tes textes ?
J'écris tout le temps. Ça vient comme ça.

Quel a été votre concert ou festival préféré jusqu'à présent ?
Le Download Festival 2023 a été un vrai tournant. Mais aussi Spandau Citadel à Berlin avec NOFX... un endroit incroyable. On y retourne cet été avec les SEX PISTOLS.

Voyez-vous une différence entre jouer au Royaume-Uni et à l'étranger ?
C'est un sujet un peu délicat. Disons juste que l'Union européenne gère ça beaucoup mieux.

À quoi peut s'attendre le public du Gros Tonneau ?
Un gros concert. Une heure de punk rapide, intense et fun. On va jouer beaucoup de morceaux du nouvel album.

Comment vous assurez-vous que l'énergie et les thématiques de l'album passent aussi bien en live ?
Tout se joue dès l'écriture. Si je trouve une ligne mélodique qui ne marche pas en live, je ne l'utilise pas. Rien ne doit être jetable.

The Meffs

Quel est votre morceau préféré à jouer sur scène ?
On adore la réaction du public sur " Only Human ", qui est sur le dernier album, mais " Clowns " est notre préféré. Il fonctionne à chaque fois. On le dédie toujours aux politiciens.

Comment restez-vous connectés à votre public, même à l'étranger ?
Je suis assez active sur les réseaux sociaux. Je réponds aux messages quand je peux. Poster ce qu'on fait, discuter avec les gens après les concerts... tout ça aide à garder le lien.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune groupe punk qui veut se lancer ?
Ne le faites pas ! (rires) Non, sérieusement : il faut travailler dur. Et ne pas essayer d'atteindre un objectif précis. Il n'y en a pas. Profitez simplement du voyage.

Qu'est-ce qui vous attend après Le Gros Tonneau ?
Un été chargé avec des festivals au Royaume-Uni et en Europe.
Ensuite, on retourne en studio pour enregistrer de nouveaux morceaux qui sortiront en 2026. Et peut-être une petite tournée entre-temps. On adore être sur la route.