![]() Interview réalisée par JC
lors du passage de Max à Paris, venu promouvoir la sortie de son quatrième
album " Phophecy ".
La première chose qui est frappante sur cet album c’est le fait que la " tribe " SOULFLY a été complètement modifiée. Apres avoir travaillé avec Roy, Marcello et les autres, tu semblais avoir trouvé les personnes parfaites pour mener à bien ce projet. Oui mais tu sais SOUFLY a changé de line-up pour chaque album et cette fois j’ai décidé de remplacer tout le monde pour changer un peu de direction musicale et je pense que "Prophecy" est un album radicalement différent grâce à cela. Sinon je n’aurais fait que recréer le dernier album. Peut-être pouvons nous revenir un peu sur les albums; le premier avait " eye for an eye " comme leitmotiv, le second revenait un peu sur tes racines avec " back to the primitive ", de même pour le troisième. Avec " Prophecy ", avais-tu l’idée de revenir encore plus à tes racines ou de balancer des titres beaucoup plus rageur ? Les deux. En écoutant l’album, on se rend compte, je ne sais pas si cela est volontaire ou pas, que les 6 premières chansons ressemblent à ce que tu as fait auparavant et qu'ensuite l’album part un peu dans tous les sens avec du reggae, de la musique que l’on pourrait qualifier de "world ". Tu n’as pas voulu faire 2 albums ? Non il s’agit bien d’un album entier et je ne pense pas que l’idée de le scinder en deux aurait fonctionner car même moi j’en aurais eu marre d’écouter la même chose. C’est bien d’avoir les deux types de titres sur un même album. Et tu n’as jamais voulu partir seul sur des projets plus world avec des musiciens brésiliens et laisser de coté le metal ? Je fais déjà cela dans SOULFLY. Quelque chose de frappant sur tous les albums de SOULFLY, ce sont les featuring. Parles-nous des featuring sur cet album. Sur cet album, il y a aussi des guests mais il ne sont pas aussi connus. Sur le premier titre, les guests ne sont plus des gens connus comme sur les premiers. Il y a une fanfare par exemple. On est loin des Chino et consorts. As-tu eu l’impression d’arriver à quelque chose que tu n’avais pas atteint lors des précédents albums ? Tout à fait. J’ai pu expérimenter des trucs qui me paraissaient essentiels dans la musique et il y a eu une sorte de déblocage à certains niveaux. Le changement de line-up a surement aidé à cela. Les 15 minutes passent à une vitesse incroyable. Les journalistes suivants nous succèdent et nous leur laissons le Max.
Excellente expérience.
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