Interview réalisée le 03/04/03 à Six-Fours à l'Espace Culturel André Malraux par A2


Voilà bientôt 10 mois que votre album est sorti, alors quel fut l’accueil des médias ? Et du public ?
Maik (Batterie) : Alors, les médias ça m’avait l’air assez cool, car on a eu de bonnes critiques, même de la part de magazines qui n’écrivent pas vraiment sur ce genre de musique genre " Rolling Stone "ou " Rock and Folk" . En général, c’était plutôt cool.
Le public, il est toujours là, on rencontre des gens on fait la fête. Pour les médias, on a pas à se leurrer, ça nous a beaucoup aidé.

Comment se sont passées vos dates parisiennes ?
M : Paris, c’est toujours un endroit où tu ne sais pas comment ça va être. Paris c’est différent du reste de la France.
C’est un public de frustrés...
M: Ce n’est pas moi qui l’ai dit. Mais Genève, c’est pareil, et là pour Paris, on n’était pas dépaysé car à Genève y'a ce même coté blasé. C’est très gênant, car tu sais pas si d’un coup, t’envois la sauce ou si simplement ils s’attendent à autre chose. Y'a des endroits où les gens s’en foutent presque de la musique, ils veulent juste s’éclater, passer un bon moment !
Donc premier soir parisien, archi bondé, on a joué avec ETHS qui ramène pas mal de monde, le deuxième soir, on a eu deux trois pépins, c’était à 2/3 pleins, donc ça l’a bien fait aussi, mais bon, tu voyais qu’il y avait ce coté un peu blasé, enfin là on la sentit, pas comme la veille. Pour nous, c’était vraiment cool. On a joué à La Boule Noire, juste le lendemain de SEPULTURA, et en plus on a fait deux dates d’affilé. Donc c’était un peu stressant.

Donc chez nous, en France ça fait plus d’un an qu’on vous connaît bien, et chez vous en Suisse comment ça se passe ?
M : en Suisse ! Hum ! Ça se passe moins bien qu’en province. Donc Genève, c’est vraiment chez nous, donc ça va. Mais quand on joue a Genève, à mon avis ya autant de génevois que de Français. Mais en Suisse, y'a pas de journaux, pas de presse, rien, les Suisses lisent les mêmes choses que les Français, même moins. Avec notre ancien album, aucunes salles ne voulaient nous faire jouer, et maintenant qu’ils ont vu les articles dans la presse française, ils passent par notre tourneur français...et pourtant, on est de chez eux et on les avait appelés genre 6mois avant.

Quels sont vos futurs projets ?
M : déjà on va essayer de sortir cet album en Vinyls, on va tourner un peu à l’étranger, on a pas encore penser à un prochain album, on est trop à fond dans celui là.
Vous avez une grosse date, celle des Eurocks, le même jour que Radiohead, vous la sentez comment ?
M: (il devient tout bizarre) AAhhhh ya RADIOHEAD. pour certains jouer aux Eurocks c’est comme une consécration, mais pour moi la plus belle consécration qu’on ai eu, ce fut de tourner avec NAPALM DEATH qui est une de nos références, et puis en plus, on s’est bien entendu avec eux, donc ça c’était vraiment génial.
Non mais c’est vrai, ya RADIOHEAD ???
Ben ouaid ils ouvrent le festival !
M : NON TU DECONNES ???
Ben non !!!
M
: mais je vais y aller et je vais chialer, ce n’est pas possible !!! (crise de joie)


L’émotion fut à son comble et l’interview s’achève ici. Merci à Overcome Records pour cette mini interview !