Interview réalisée par mail à la mi-déc. 2003.

Pourriez-vous me faire un bref récapitulatif de votre parcours ?
Après le départ de leur batteur en 2001, FEDUP décide de recomposer une nouvelle formation pour aller plus loin dans leur recherche musicale. C’est au début de l’été 2001 que le groupe contacte Fabien (guitare), Romain (batterie) et Axel (machines) pour apporter un nouveau souffle et de nouvelles idées…
Pendant un an de recherche et de répétitions, le groupe travaille énormément pour arriver à fixer sa maturité. Ce n'est qu’après ce long ouvrage que le groupe arrive à trouver son identité. La jeune formation ne demande qu’à s’exprimer, la scène reste pour FEDUP l’élément essentiel dans sa démarche musicale.
Avec un CD enregistré et mixé au Studio Polygone (Toulouse) par leurs soins en 2003, FEDUP prouve sa polyvalence. Ils espèrent pouvoir se développer et travailler pour aller plus loin dans leur musique.
Line-up : Axel (machines) ; Gillian (guitare) ; Mathieu (chant) ; Romain (batterie) ; Vincent (basse) ; Fabien (guitare)

Quelle signification donnez-vous à FEDUP ? Comment définiriez-vous votre musique ?
FEDUP est avant tout une bande de potes qui partagent bien plus que la musique (sauf les femmes) !!! Le nom vient d’un délire et ce n’est pas un ras-le-bol de la société mais plutôt sa sonorité qui a poussé le groupe à choisir ce nom. Le groupe compose sa musique en fonction des émotions qui traversent son quotidien, ce qui donne au metal de FEDUP une large palette sonore teintée d’emo-core, de rock, d’electro et toutes autres expérimentations sonores.

Vous venez de finaliser votre premier maxi après de longs mois passés en studio, présentez-le moi un peu ?
Ce maxi n’est pas notre premier coup d’essai. Il y a eu plusieurs tentatives auparavant qui, pour nous, n’étaient pas satisfaisantes. C’est finalement l’opportunité d’enregistrer aux studios Polygone qui a permis au groupe de concrétiser son projet.
L’enregistrement a débuté à la fin du mois de juin 2003 par les prises de son et s’est poursuivit pendant une semaine durant lesquelles tous les instruments ont été enregistrés, le chant excepté.
Pourquoi avoir mis autant de temps à le mettre en boîte ?
FEDUP, c’est sept personnalités différentes. Il faut donc arriver à se mettre d’accord et c’est pour cela que le groupe a voulu réaliser le maxi de A à Z. Il a fallu plusieurs mix et plusieurs masterings avant d’arriver au disque final que tu as pu écouter.

Avez-vous des projets de distribution ? Quelles sont vos attentes par rapport à cette sortie ?
 Pour le moment non, le premier tirage est parti au pressage et ne devrait pas tarder à arriver chez nous. La sortie est programmée pour le mercredi 7 janvier 2004. Mais on espère avoir l’opportunité et la chance de refaire une série avec l’aide d’un distributeur.
Le groupe n’a aucune prétention, on espère juste toucher le maximum de personnes grâce à ce disque (qui est avant tout l’aboutissement d’un projet qui nous tenait à cœur) et surtout se faire plaisir.

Vous allez commencer un peu à tourner à partir du début 2004 ?
Oui, quelques dates sont d’ores et déjà fixées (une dizaine dont Toulouse, Valence, Montpellier, La Rochelle, Bergerac, Bordeaux, Toulon et Nice…) et on espère trouver d’autres concerts afin de rencontrer et découvrir un public toujours plus nombreux.

Quel message voulez-vous faire passer avec votre musique et notamment au niveau de vos textes ?
Le groupe ne revendique aucun engagement politique mais attache néanmoins une grande importance aux paroles qui font partie intégrante des morceaux. La musique de FEDUP n’est que l’expression des pensées et des sentiments du moment.

Comment se passe la composition chez FEDUP et plus particulièrement au niveau des samples, sont-ils ajoutés après ou servent-ils de base pour vos compos?
Dans la bonne humeur (rires). On est tous chiant et il est difficile de se mettre d’accord (mais heureusement on y arrive…).
Les compos partent souvent d’un riff de guitare ou de basse. Les samples ne sont pas juste apposés mais sont un instrument à part entière. Les morceaux sont pensés avec et pour les samples et on essaie de leur accorder une place toujours plus importante.

Passons un peu à votre collectif, présentez-moi un peu votre structure ENTRESHOKS ? Ses activités, ses futurs projets… ?
Depuis Septembre 2002, le groupe est un des membres fondateurs du collectif metal toulousain " Entreshoks ". Un collectif pour œuvrer tous ensembles et partager nos savoir-faire et notre passion pour la musique metal. Pour prôner un message simple: le " metal " est une réalité de notre génération et nous voulons le faire entendre.

Jusqu’à présent, quel est votre meilleur souvenir sur scène ou en dehors avec FEDUP ? Et le pire ?
On a beaucoup de bons souvenirs. FEDUP, c’est avant tout une famille avec laquelle on vit énormément de choses. " Fais plaisir " c’est notre devise. FEDUP nous a permis de rencontrer beaucoup de monde, que ce soit dans le domaine musical (big up à PEACH FROM THE LAID) ou amical. Chaque scène est, pour nous, un nouveau plaisir à vivre. On partage donc les bons moments mais aussi les mauvais.
Le pire souvenir que l’on ait reste quand même un concert où on a abusé démesurément de l’alcool. On te laisse imaginer la suite…

Comment vous voyez-vous dans dix ans ?
Rockstars multimilliardaires, du Jack Daniels plein le foie, de la coke plein le nez et des filles nues à nos pieds. Faut bien jouir du plaisir de la vie… (RIRES ;-) ). On verra bien ce que l’avenir nous réserve. On fait plaisir et voilà.

Terminons avec quelques questions à la con !
Vous êtes dans une montgolfière en perte d’altitude, lequel d’entre vous, vous balancez en premier pour lâcher un peu de lest ?
Sans hésiter notre manager Burno... FEDUP à la vie, à la mort, on saute tous ensemble.

Avec quels groupes encore existant ou pas aimeriez-vous jouer ?
Pour en citer quelques-uns: GlassJaw, Poison The Well, Watcha, Deftones, (pour rêver un peu), Psykup, Sidilarsen, Eths…

Quel serait le lieu ou l’endroit le plus extravagant pour donner un concert ?
Dans une grotte, devant un club du 3è âge ou en pleine assemblée nationale…

A la place de qui voudriez-vous être ? Et pourquoi ?
On ne veut être à la place de personne. On n’a pas à se plaindre (…), on est bien dans notre peau, là où on est.

Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose ?
Pas celle-là en tout cas… lol

Un dernier truc à rajouter ?
Un grand merci à toi et tout le NAWAK POSSE. Bonne continuation et @ bientôt.