Interview réalisée par Djaycee par mail avec Alexandre (chanteur/guitariste) au mois de Décembre 2020.
Salut, j’espère que tu vas bien dans le contexte actuel, comment s’est passé ton confinement/déconfinement/reconfinement ? A priori, cela été chargé la sortie ce nouvel album ?
Salut, tout va très bien. Les phases de confinement sont propices à la composition me concernant, même si je ne suis pas fan du procédé. C’est clair qu’on a dû revoir tout le planning de sortie de l’album, mais on y est arrivé, et 2020 se termine quand même plutôt pas mal nous concernant.
Peux-tu nous présenter le groupe pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas encore (line-up, discographie, etc.) ou plutôt peux-tu te présenter car tu gères désormais seul la barque du groupe ?
Le projet s’appelle COLD LANDS. C’est à la base un groupe de Rock Métal atmosphérique de 4 musiciens crée en 2011 à Grenoble. Au cours du temps, je suis devenu le seul membre encore présent de cette époque et c’est pour cela que le projet s’est finalement transformé en One Man Band, mais qui opère avec des musiciens de sessions, dont certains sont des membres ayant fait partis de l’époque " Groupe ". Et pour me présenter, je suis Alexandre Martorano, chanteur-guitariste du projet.
D’où vient le nom de la formation, COLD LANDS ?
Au moment de la création du groupe, nous étions en recherche d’un nom et il se trouve que nous étions dans la zone dite des " Terres Froides " ce jour-là, à coté de Grenoble. Ce nom nous a plu immédiatement.
C’est toujours particulier de sortir un disque dans ce contexte car la musique a vocation à être jouée sur scène pour rencontrer son public, comment vis-tu cela et quels sont les musiciens qui t’accompagnent sur scène ?
Je te confirme que le fait de ne pas pouvoir tourner et jouer sur scène ce nouvel album n’est pas très agréable. Heureusement qu’on peut bénéficier du soutien du public grâce aux réseaux sociaux, mais ça reste un problème pour toute la scène musicale.
Concernant les musiciens qui m’accompagnent, on peut retrouver à la basse Yacine Raik qui est permanent au sein du projet depuis 2015, Anthony Barruel (ANASAZI, COLLAPSE), Vincent Renaudin et Patrick Argentier à la batterie pour les sessions studios, Jean-Michel Cazenave au clavier, Mathonnet Guillaume pour certains solos de guitare. Concernant la scène, les line-up sont assez évolutifs ce qui donne à chaque fois une nouvelle couleur au projet.
Parle nous un peu de l’artwork. C’est toi de dos, tête baissée et le buste dans l’eau ? On retrouve également en filigrane l’arbre de tes précédents disques, c’était important pour toi de le replacer ici ? Cela fait partie intégrante du groupe ?
Effectivement, le logo du groupe est indissociable de cet arbre que tu vas retrouver sur tous les artworks du groupe. Il symbolise l’image que nous avons du projet COLD LANDS.
Concernant l’artwork du nouvel album " In The Light ", il a été réalisé par Annabelle Martorano, comme tous les autres artworks. Concernant la pochette, je préfère garder le mystère…
Sur " Wasted in the wind " tu ouvres des horizons vers du piano/voix, comment composes-tu les chansons ? Celle-ci avait-elle une version « électrique » que tu as mise de côté ?
Il se trouve que j’ai composé ce morceau au départ comme un titre électrique dans la même veine que ce dont j’avais l’habitude, mais quelque chose m’a fait penser que je devais réaborder ce titre différemment. La couleur du morceau, sa signification réelle et son impact émotionnel m’a tout de suite dirigé vers une recomposition allégée au piano. J’ai retravaillé d’abord les arrangements avec Johan " Fallout " Koninckx, et c’est finalement Jean-Michel Cazenave qui a interprété le morceau. Je suis vraiment content du résultat.
Ce qui est frappant comme je te l’ai dit en amont de l’interview c’est cette capacité que tu as à aller faire penser par touche à certains groupes comme COLD, STAIND voir TOOL ou encore les regrettés NIHIL. Il y a le côté dark grunge des premiers mais remis au gout du jour et côté atmosphérique des deux derniers. Quelles sont tes influences ?
Si je devais parler de mes influences de départ, je dirais que des groupes comme KATATONIA représentent réellement ce qui m’a marqué le plus musicalement. Mais j’ai toujours écouté beaucoup de choses très différentes les unes des autres que ce soit POLICE, PETER GABRIEL, ou même A PERFECT CIRCLE. Ce qui m’attire le plus dans ces groupes, c’est l’impact émotionnel que leur musique peut avoir.
Le mot de la fin pour nos lecteurs ?
Je suis vraiment très fier de ce nouvel album " In The Light ". J’ai voulu le sortir à la date du 7e anniversaire de INSIDE, et j’espère vraiment que vous apprécierez. C’est grâce à vous que nous continuons, on compte sur vous, on vous aime.