Interview réalisée par mail par Blytch en Septembre 2010.
Salut à tous, bon je crois qu'on va éviter les présentations pour le public, en espérant que chacun sache ce que fait DAGOBA. En revanche, je vais vous demander comment ça va depuis la sortie de votre nouvel album " Poseidon " ?
Nous allons très bien, merci ! La sortie s'est déroulée sans accroc, et les réactions sont absolument positives, tant en France qu'à l'étranger. Nous sommes plein d'entrain, et nous préparons le " Death Cruise Tour " dans la plus grande motivation !
Depuis sa release, on a pas mal parlé de son entrée à la 41ème place du top 50 des charts français, fait rarissime pour le rock / métal par des artistes du pays (ndlr : seuls TRUST et GOJIRA y étaient parvenus), ça vous a fait quoi ? Et qu'on en parle autant et que dans le tas la plupart oublie de discuter de l'album voir même ne l'écoute pas, finalement ça vous saoule presque ou bien vous êtes tout de même suffisamment fiers de la performance pour que ça vous passe au-dessus ou carrément les deux ?
Ca nous a bien évidemment fait énormément plaisir. C'est le fruit d'une bon travail d'équipe fait conjointement entre le groupe et notre label, XIII Bis Records. Ce n'est bien sûr pas une fin en soi, mais quand on voit les seules pointures qui y avaient accédé auparavant, ça nous fait quand même quelque chose ! Que les gens en parlent, c'est très positif, je crois que ça a fait plaisir aux métalleux français qui comme nous, trouvent que notre style est trop mal médiatisé. En plaçant DAGOBA dans ce top là, ça force certains médias à se pencher sur notre cas, et par la même, sur l'ensemble de notre mouvement. Il faut que ce genre d'événement se multiplie, pour nous, pour d'autres groupe, c'est un juste retour des choses pour notre scène qui est si endurante, bosseuse et fraternelle.
Vous vous attendiez à un tel accueil ?
Il y a des signes qui ne trompent pas, et quand nous avons vu la tête des journalistes qui étaient venu en Angleterre faire une pré-écoute, nous sentions que quelque chose de bien pour le groupe allait se passer. Et je crois également que nous avons fait un gros travail depuis 3 albums, sur la route, en gardant une proximité avec le public.
Le thème de cet album, comme son nom et son artwork l'indique, est Poséidon, son navire fantôme et ses pérégrinations. Comment est venu l'idée ?
Nous avons toujours respecté quelques codes concernant notre musique...que nos fans les plus assidus doivent connaître à présent. Une intro, une interlude, une musique imagée...
Pour ce qui est des titres d'album, nous avons toujours évoqué des trucs mystiques. Là, nous voulions faire appel à une imagerie maritime, et toujours flirter avec les divinités, et bien entendu l'humain. Tout cela a fini par rapporté le nom de Poséïdon, le dieu de la mer et des océans, au simple nom d'un vaisseau pirate échoué
. Vous avez trouvé assez naturellement l'inspiration pour écrire et composer à propos de ce sujet ? Avec sa profonde histoire il y a de quoi faire, mais vous étiez déjà experts ou alors vous avez dû ressortir les bouquins d'histoire pour vous plonger dedans ?
Il m'a simplement fallut faire appel à toutes ces heures que j'ai pu passer sur ou sous l'eau. Je suis un féru adepte de chasse sous marine, d'apnée et de pêche. Et en mer, certains spectacles nous marquent à vie. Voir un splendide coucher de soleil, les étoiles, un banc de dauphin, une tempête rugissante ou tout simplement un vrai horizon, est quelque chose de très éloquent, et d'inspirant. Puis la mer est souvent synonyme de solitude, qui pousse à la réflexion. Plus que de ressortir des livres, cela m'a replongé dans mon propre vécu.
Lors du travail effectué sur l'album, vous avez tenu compte des critiques faites lors de l'accueil mitigé du précédent ?
Aucunement.
Pour un facteur assez simple, seules quelques critiques franco-françaises ont essayé de nous ébranler. A l'étranger, " Face the Colossus " a été notre plus gros carton. Puis, nous n'avons pas pour habitude de faire de la musique pour quelqu'un d'autre que nous-mêmes. C'est un peu égoïste, mais nous privilégions la sincérité. Ensuite, qui nous aime nous suive !
Le groupe a déjà démarré sa tournée " Death Cruise Tour " mais va surtout embrayer dès le 1er Octobre, en passant, pour le moment, par la France, l'Espagne, le Portugal, la Belgique, les Pays-Bas et l'Italie. Vous la sentez comment ?
Nous nous préparons sereinement et mettons beaucoup de chose en place pour que cette tournée soit spectaculaire et dynamisante. Nous savons que nous avons une grosse force de frappe sur scène, et nous comptons enfoncer le clou plus profondément encore. Nous avons dans les tuyaux d'autres plans énormes qui se profilent, donc tout va pour le mieux !
En plus de l'album, un nouveau clip est sorti " Black Smokers ", vous pouvez nous raconter le tournage ? Il s'est déroulé à la bourse du travail à Bordeaux c'est bien ça ?
C'est exact ! Avec le même réalisateur qui avait produit " The Things Within", Arnaud Lalanne. Nous lui avons fait totalement confiance pour ce qui est du repérage des lieux, casting des acteurs, scénario, etc.. et nous nous en félicitons, car ce clip est magnifique, en plus de montrer une facette différente de ce qu'avait déjà sorti le groupe.
Le futur proche du groupe ? Compositions durant la tournée, encore un clip en projet ?
Nous composons sans cesse, répétons, et mettons en place l'aspect scénique de la tournée. Nous nous sommes bien croqués le cerveau pour mettre en place une set-list efficace, et je pense que les spectateurs vont en prendre plein la gueule ! Nous bossons également sur un voire plusieurs clips à venir, et nos management et label nous concoctent quelques trucs surpuissants ! Un régal !
Je vous remercie pour cet interview, quelque chose à ajouter ?
MERCI pour votre soutien, et à bientôt sur la route !