Description d'un disque titre par titre, pouvant aussi bien traiter des morceaux en eux-mêmes, que de leur phase de composition, d'enregistrement et/ou de différentes anecdotes à leur propos...

JIMM - s/t


Jimm - s/t Date de sortie : 29 Avril 2013
Label/Distributeur : Dooweet Records
Site Web : www.jimm.fr
>>> Chronique du disque

Titre :
" s/t "

Tracklist :
1. L'indifférent :
Un morceau avec un riff très métal inspiré par ceux de Mark Tremonti. Composé entièrement sur mon ordinateur. J'écoute très peu de métal en fait, mais bizarrement c'est le genre de riffs que j'affectionne particulièrement, sur une seule corde. Y a cette dualité gros riff heavy puis refrain mélodique sur 3 accords qu’on retrouve dans beaucoup des titres. J’aime beaucoup la 2e partie des couplets avec la déclinaison du riff sur les accords du couplet. Ça a été le morceau le plus galère à enregistrer, tant à la gratte qu'au chant, sauf pour le solo où j’ai dû faire seulement 2 ou 3 prises.
Le texte a un côté autobiographique par moments. Francis Caste (l’ingé son) s’est basé sur ce morceau pour le son général de l’album. Tout l’album a été enregistré sur une Les Paul Classic accordée un ton en dessous, avec un Mesaboogie Dual Rectifier.

2. A l'intérieur :
Mon morceau préféré et le plus représentatif de mon style à la gratte. Le riff principal est inspiré de " I can dream " de SKUNK ANANSIE et " Trigger Inside " de THERAPY ?.
L’intro est dans l’esprit de celle de " This is how I disappear " de MY CHEMICAL ROMANCE. Encore cette dualité gros riff heavy puis refrain sur 3 accords. Avec des petits gimmicks de grattes en fin de phrase dans l’esprit d’ " Antisocial " de TRUST. J’aime bien le deuxième solo, avec des notes un peu hors gamme et le plan répétitif final à la Jack E.Lee, comme sur la fin de " Bark at The Moon ".
Pas vraiment galère à enregistrer. Le bend à 3 min 54 devait à l’origine tomber sur le temps, mais au moment de la prise je l’ai décalé sans faire attention, ça sonnait bien donc on l’a gardé.

3. Mathusalem :
Le morceau le plus récent de l’album. Le morceau le plus accrocheur aussi, on en a fait un clip d’ailleurs. Riff principal heavy, dans l’esprit de celui de celui de " A l’intérieur " avec un passage chromatique qui me rappelle le riff de " J’ai vu " de NIAGARA. Rythmique punky pour le couplet et comme d’hab 3 accords pour le refrain.
Au niveau de la voix, c’est le morceau le plus réussi de l’album je trouve. J’essaie bien souvent de composer des chansons assez simples et efficaces suivant le même modèle : tempo 4/4, structure basique, sur 3 ou 4 minutes. C’est pas si facile que ça à réaliser. En fait, j’aime pas la musique compliquée et encore moins devoir me prendre la tête dessus. Le texte est inspiré de mes vacances dans le sud, un " Mathusalem " est une bouteille de champagne. Et là-bas en boîte c’est la compèt de celui qui en prendra le plus dans la soirée.

4. Eternel requiem :
Un morceau métal que je jouais avec mon ancien groupe. On me dit souvent que ça ressemble à tel ou tel groupe (que je n’écoute pas d’ailleurs) mais c’est une pure coïncidence ! Ce morceau date de 2007 et n’a pas évolué, c’est le même texte, même musique, même solo. J’avais trouvé le riff principal en répèt avec mon batteur de l’époque, puis on avait enchainé sur le refrain direct. Composé de manière très spontanée et très rapidement. Encore une fois la dualité gros riff puis refrain sur 3 accords. Solo en 2 parties, quelque chose que j’aime bien faire. Quelques plans rapides mais ce n’est pas le solo le plus dur à jouer de l’album.
J’adore les parties de batterie de David sur ce titre. Il a enregistré toutes les batteries sur 3 jours, enfin surtout sur 2 jours car on a passé presque une journée à faire le son de la batterie. Le texte parle principalement des guerres de religions. On en a fait un clip également. Court et accrocheur, un bon morceau heavy je pense.

5. Le cavalier solitaire :
Un morceau de surf music, un style que j’adore ! C’est inspiré de la version de " Cecilia Ann " des PIXIES et de celle de " Ghost Riders in the Sky " de BIJOU. De mémoire j’ai composé ça très rapidement, en 1h max, j’ai joué une rythmique sur une boucle de batterie sur mon PC, puis j’ai improvisé, le thème est venu directement. Idéalement il aurait fallu un son un peu différent, plus " surf music ", mais pour une question de temps le son est dans la lignée des autres morceaux, assez moderne.
J’ai utilisé une reverb T Rex pour ce morceau, ainsi qu’une PRS pour une partie des rythmiques. La lead guitare sur une Les Paul Standard brimstone. C’est le morceau que j’aime le plus écouter, je ne m’en lasse pas ! Ca fait très musique de film et c’est le but. D’ici quelques années je ferai un album entier de surf music.

6. Libère-moi :
En fait, j’avais cette intro qui sonnait bien depuis de nombreuses années et je ne savais pas quoi en faire. Un jour j’ai essayé de décliner l’intro sur un riff et ça a donné ce morceau. Ça sonne un peu MUSE, avec ce petit côté musique classique.
En live, y a quelques petites modifs et c’est celle que je préfère jouer, celle qui rend la mieux pour ma part. L’intro est jouée avec un Micro Pog qui donne une octave en dessous et au-dessus. Les solos sont parmi mes préférés de l’album, un mélange de mes influences : SLASH, R.Rhoads, Jack E.Lee.

7. Un sens à ma vie :
Un morceau plus pop qui a failli ne pas être sur l’album. Le seul morceau en majeur, avec " Celtic ". A l’origine, je voulais faire une reprise de " Stand by me " en version rock pour le fun chez moi et ça a dérivé sur ce morceau. Le refrain c’est la même progression d’accords, dans une tonalité différente. L’arpège de guitare sur le refrain a un petit côté " Sweet Child o’mine " des GUNS. J’avais également en tête " When the angels sing " de SOCIAL DISTORSION, quand j’ai composé ce morceau. Ça se termine sur un long solo de guitare, le plus mélodique de l’album, avec un début à la Slash, puis des guitares harmonisées et une fin avec des arpèges à la " Sultan of swing " de DIRE STRAITS et " Mr Crowley " d’O. OSBOURNE. Ce morceau plait généralement assez aux meufs ou à ceux qui n’écoutent pas forcément de rock ou de métal. Et au contraire j’ai des potes métalleux qui détestent !

8. Ephémère :
Morceau qui date également de 2007, composé avec mon ancien groupe. Mélange de punk, métal. Pêchu en live, avec un refrain un peu différent des autres au niveau du rythme. Y a une sonorité un peu à la DEFTONES sur le deuxième accord. Pas vraiment de solo, plutôt un interlude sur quelques plans avec un petit truc à la Tom Morello (switch des potards de volume).
Le texte parle des modes qui ne durent pas et du principe de consommation de la société actuelle. J’ai tellement joué ce morceau que j’en suis lassé !

9. De la douceur dans ma violence :
Une autre ballade pop rock. Au départ c’était un morceau acoustique. L’enchainement d’accords (la mineur/ ré mineur/ mi majeur sur le manche, je suis accordé un ton en dessous) est très répandu dans le flamenco, ça donne un côté surf music aussi, qu’on retrouve dans les solos. Mes solos préférés de l’album ! Une alternance de plans leads et de motifs mélodiques sur des accords aigus, c’est différent des autres solos, avec ici une approche purement mélodique. Texte en grande partie autobiographique.

10. Celtic :
Une instru inspirée par le merveilleux " Ocean " de John Butler Trio ! Mais jouée au médiator sur une 6 cordes et en accordage standard. Ce morceau a 5 ou 6 ans, je l’ai souvent joué dans des bars à une époque. J’avais également hésité à le mettre sur l’album du fait du style différent. J’avais d’abord trouvé le gimmick principal, puis j’ai greffé des plans avec des cordes à vide. Puis l’intro, qui me rappelle une mélodie dans une musique de manga (Dragon Ball Z ou Saint Seya je sais plus). Le truc difficile à jouer c’est la main droite, car il faut être régulier pour donner une cadence aux arpèges, et ne pas rater de cordes ! Lors de l’enregistrement j’ai fait 2 ou 3 prises pour me chauffer, puis 3 ou 4 prises, on a gardé les 2 meilleures et combiné quelques plans mieux réussis sur les autres prises. Il y a 2 pistes de guitares, en stéréo.
Au départ c’était juste guitare acoustique, mais David a calé des plans de batterie qui rendent bien, qui créent une ambiance.

11. Quand tu me frôles :
Une compo qui date aussi de 2007, que je jouais aussi avec mon ancien groupe. Très simpliste. Pas vraiment de riffs à proprement parler, à part le petit motif mélodique sur le dernier accord de la rythmique de départ. C’est plus des enchainements d’accords à la RAMONES, sur un tempo très rapide. J’adore les parties de batterie de David, ça envoie ! Le but c’était de mettre un max de roulements car le morceau s’y prête bien.

12. Arriviste :
Encore un morceau de 2007 ou 2008, avec mon ancien groupe. Morceau avec une structure un peu différente des autres, une intro avec un plan de batterie puis guitares harmonisées, puis gros riff métal et refrain sur 3 accords. Un pont calme, et une fin sur un tempo lent avec un gros riff métal inspiré de " Bullets " de CREED, un de mes morceaux préférés. Comme pour " L’indifférent ", j’ai pas mal galéré à enregistrer ce morceau, enfin surtout à jouer le riff très en place. Et en live c’est pareil, assez compliqué à jouer et chanter en même temps. Solo en 3 parties, assez chiant à jouer en live car les parties d’entrecoupent, la dernière partie du solo est aléatoire : en fait je gratte à fond à la main droite et j’essaie de suivre à la main gauche !
Le texte est un mélange de 2 textes différents en fait : couplets de l’un avec refrain de l’autre. Ça parle d’un mec prêt à tout pour réussir.