FESTIVAL NONETTE #15 Nonette le 23/08/24 ![]() Une édition éblouissante. Le Festival de Nonette 2024 a une nouvelle fois confirmé son statut d’événement estival incontournable de la scène musicale française en Auvergne. NO MONEY KIDS : une ouverture énergique La première soirée a démarré en fanfare avec le duo NO MONEY KIDS, qui a su captiver le public dès les premières notes de leur titre " Old city blues ". Avec leur mélange de rock, d’électro et de blues, ils ont proposé un set dynamique, oscillant entre riffs percutants et mélodies envoûtantes. Des titres comme " Rosie " ou " Loaded gun " ont fait vibrer le public, incitant même certains à danser devant la scène. La complicité entre les membres du groupe était palpable, ajoutant une dimension chaleureuse à leur performance. Le chanteur a pu échanger sur son épilepsie dont une grave crise l’a immobilisé après une chute lors d’un enregistrement en studio. Le groupe donne tout et le set se termine par " Get free " tout en incandescence. HOWARD : un voyage émotionnel Ensuite, HOWARD a pris la scène, offrant une expérience totalement différente. Avec des sonorités plus introspectives, leur performance a plongé les spectateurs dans un univers mélancolique et poétique. Les morceaux comme " Event Horizon " et " Seeds of love " ont transporté le public dans une atmosphère rêveuse, où les voix délicates et les arrangements riches ont fait résonner une émotion profonde. Le groupe a su établir un lien intime avec l’audience, la rendant complice de chaque note tout en déchainant les quelques afficionados qui arboraient des ballons en hélium en forme de chouette, mascotte du fest. Le groupe nous a même fait la primeur de " Don’t make me go back " tout juste sorti de studio. Après une longue période sans scène, le groupe a démontré qu’il était prêt à en découdre avec ses nouvelles compos. DEPORTIVO : un retour triomphal Le groupe DEPORTIVO, légende du rock français, a ensuite fait son entrée sur scène, suscitant des cris de joie parmi les fans. Les t-shirts du groupe, fraichement achetés au merch ou acquis il y a plusieurs décennies, sont portés fièrement dans la foule. On sent que les gens sont présents pour le retour de ce groupe qui avait, quelques mois plus tôt, foutu un beau bordel au Trianon. Leur set était un véritable best-of, avec des classiques tels que " 1000 moi-même ", " La Salade " ou encore la reprise de MIOSSEC " Les bières aujourd’hui s’ouvrent manuellement " qui ont électrisé le public. Car oui avec DEPORTIVO, " notre histoire ne date pas d’hier ". Depuis leur premier album, les DEPORTIVO ont su être les cancres un peu branleurs du rock français tout en étant extrêmement attachants. Et ce n’est pas l’utilisation du kazoo, par le batteur Julien, sur " I might be late " qui va nous contredire. Les membres du groupe originel, Jérôme et Julien, charismatiques et pleins d'énergie, ont su s’accompagner de musiciens hors pair (Clément Fonio, Cédric Leroux et Alexandre Maillard) qui capturent l’essence du rock français, transformant la foule en une véritable mer de mouvements et de chants, allant même jusqu’à convier la foule sur scène sur un titre. Jérôme, le chanteur, va même jusqu’à faire une blague à son tour manager, Arnaud des groupes HINT et LA PHAZE, en l’appelant au pied levé pour jouer de la trompette sur un titre. La nostalgie était palpable, mais leur son rafraîchissant a prouvé que DEPORTIVO reste une force vive sur la scène musicale. Leur récente campagne de crowdfounding atteignant près de 300% de l’objectif est bien là pour démontrer que l’amour du public pour ce groupe est quasiment indéfectible. OPIUM DU PEUPLE : le fête de la Musique Pour clôturer la soirée, OPIUM DU PEUPLE a mis le feu à la scène avec leur mélange explosif de rock et de musique festive. Le groupe a commencé son set par " Extreme NTM " où le mash up d’un best of de NTM vs les riffs des BEASTIES BOYS, rien pour apaiser le public qui était déjà bien chaud. Le groupe est là pour présenter ces nouvelles reprises issues de leur dernier album " La malédiction de la BlackBurne ". Passeront à la moulinette de la reprise punk : " Santiano ", " La mauvaise réputation ", " Mon amie la rose " ou encore " la Corrida ". Les OPIUMETTES ont pris plus de place avec le micro pour des surprisses assez réussies comme " La Corrida " pleine d’émotion ou encore « Le chanteur " de Balavoine. Le guitariste, Gilles de la Tournante, a également eu son moment de gloire sur un " Voyage Voyage " dont un intru sur scène avait décalé le lancement, valant au chanteur, au sobriquet échangiste, de se fracasser jusqu’au sang le front avec son micro. Sloboban est un leader et chauffeur de salle hors pair, d’autant plus qu’il connait très bien l’endroit, y ayant chanté avec LES IDIOTS il y a quelques années… Y reviendra-t-il avec ses comparses pour présenter " Trésors modernes " ? C’est tout le mal qu’on souhaite au festival. Mais revenons aux opiacés… Une petite intro à la cornemuse et c’est parti pour " Le Lion est mort ce soir ". Le " Evil rock collection " qui transforme la chanson de Voulzy avec du PINK, BLONDIE, THE DISTILLERS, PIXIES ou encore LADY GAGA viendra conclure un set qui oscille toujours entre le burlesque et le show punk. Leur énergie débordante et leur attitude engageante ont enflammé le festival, la plupart des titres ont résonné dans le cœur des festivaliers, incitant à des chants collectifs et à des danses effrénées. Le groupe a su créer une atmosphère de fête, rassemblant tous les spectateurs dans une communion musicale joyeuse. Conclusion : un festival réussi Le Festival de Nonette 2024 a une nouvelle fois prouvé qu'il est l'un des événements majeurs de la saison estivale en région AURA tout en conservant son caractère familial. Avec des performances de NO MONEY KIDS, HOWARD, DEPORTIVO et OPIUM DU PEUPLE, les festivaliers ont vécu une expérience musicale riche en émotions et en découvertes. Les retours sont déjà très positifs, et on attend avec impatience la prochaine édition, qui promet d'être tout aussi mémorable ! Un grand merci à Patrick, Mathieu et à toutes les équipes de bénévoles. Merci à OPIUM et DEPORTIVO pour leur confiance. Merci à mon binôme photo Lionel pour m’avoir fait découvrir le festival (Live-report et photos réalisés par Djaycee) |