CYNIC + OBSCURA + CRYPTOSIS
Nantes le 16/03/2024
(Le Ferrailleur)




Aujourd’hui, en ce 16 mars, direction Le Ferrailleur à Nantes, pour la date de CYNIC, avec pour l’occasion de CRYPTOSIS et d’OBSCURA.

CRYPTOSIS :
C'est CRYPTOSIS, groupe originaire des Pays-Bas, qui ouvre la soirée, accompagné d’un écran qui diffuse les clips en fond avec leur univers futuriste. On a direct le droit à une démonstration de vitesse avec “ Decypher “, la basse ronronne parfaitement, les riffs sont incisifs, le titre est lourd même si les riffs aèrent le tout. Le batteur n’est pas en reste, leur musique est hyper entraînante, la basse fait vibrer mes oreilles. Grosse dynamique de la part du trio avec une impression de descente infernale. Ils savent clairement y faire niveau rythme.
C'est déjà la dernière et le groupe part sous l'ovation du public.

OBSCURA
Après un changement de plateau, les allemands d’OBSCURA démarrent avec une intro orchestrale. Le bassiste place un riff entraînant sur sa 6-cordes, la batterie est martiale, leur musique est épique à souhait. C’est la branlée d’entrée avec la batterie et les riffs qui emportent tout sur leur passage, les allemands ne sont pas venu pour enfiler des perles. Un titre old school est joué, les riffs sont lourds, la chevauchée est infernale. On passe ensuite à quelque chose de plus death prog, avec une instrumentale plus planante, l'impression de dévaler la planète sur le dos d’un sandworm (non le film “ Dune “ ne m'a pas matrixé). Le batteur est, comme le dit un spectateur présent, une machine. Après des morceaux hyper rapides, on repasse à des passages plus planants pour mieux replonger dans la violence.
Très bonne découverte pour ma part, live très surprenant qui a vite défilé car c’est déjà l'heure de la dernière, malheureusement…

CYNIC :
Le set démarre avec des mots sur l'écran comme “ Unique”, “ Inimitable ” et des photos du groupe, puis de la musique zen retentit, c’est la tournée anniversaire de “ Refocus/remembrance “, l’expérience s’annonce unique et immersive. Les riffs sont très méditatifs/quasi hypnotiques, soit une belle leçon de death prog. Le set laisse la place à l'interprétation, le vocodeur est utilisé de manière ingénieuse, la batterie est très jazzy, un morceau acoustique est joué en mémoire de Sean Malone et Sean Reinert (grand moment émotion). On a eu le droit à un vrai grand moment de maestria de la part de CYNIC, qui est véritablement un objet musical non identifié avec une set-list aux petits oignons. J’ai eu l'impression de finir le live sur un tapis volant.
CYNIC est vraiment un groupe unique à voir au moins une fois dans sa vie !

Merci à Garmonbonzia pour l’accréditation.


(Review par Virgile)

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