Royat le 24/01/25
(L'Avant.C)
Dix ans d'absence, un retour attendu, et une scène prête à vibrer : ASTONVILLA était de passage à L'Avan.C de Royat pour défendre “ Superspectives “, leur nouvel album. Une soirée placée sous le signe de la nostalgie et de la renaissance.
Avant qu'ASTONVILLA ne mette le feu à la scène le vendredi 24 janvier à L'Avan.C, c'est Pierre Peyo, l'âme du groupe clermontois PEYO, qui a débuté la soirée avec une prestation en solo pleine d'émotions.
Pierre, chanteur, auteur et compositeur, nous dévoile l'essence même de ses chansons. Sans ses acolytes habituels, il se livre avec sincérité et poésie, transformant ses histoires en mélodies qui touchent en plein cœur. Seul sur scène, avec sa guitare pour unique compagnon, il a offert au public un moment suspendu où l'intimité de ses textes a pris une ampleur toute particulière. Ses morceaux, empreints d'une mélancolie lumineuse, ont capté l'attention dès les premières notes. Le public, attentif et respectueux, s'est laissé porter par des titres à la fois doux et profonds, chacun racontant une tranche de vie avec une sincérité désarmante. Entre confidences et envolées musicales, Pierre Peyo a su créer une atmosphère unique, posant les bases d'une soirée placée sous le signe de l'émotion et de l'authenticité.
Dès les premières notes de “ Harem japonais “, le ton est donné. Ce titre, qui tranche avec les habitudes du groupe, annonce un ASTONVILLA renouvelé, désireux d'explorer de nouvelles sonorités. Le public, réactif dès les premières secondes, oscille entre curiosité et enthousiasme, porté par la voix toujours aussi maîtrisée et envoûtante de Fred Franchitti.
Le voyage se poursuit avec “ Manhattan “ et “ Julia “, des morceaux plus ancrés dans l'identité d'ASTONVILLA, aux mélodies reconnaissables et aux riffs percutants. “ Saison 2 “ et “ L'âge d'or “ confirment la capacité du groupe à mêler énergie brute et émotions sincères. “ Le baiser “, toujours aussi intense en live, capte une attention religieuse avant que “ 2J 2N / De jour comme de nuit “ ne vienne relancer la dynamique du set avec une belle montée en puissance. Les nouvelles compositions trouvent naturellement leur place dans la set-list : “ Superspectives “, qui donne son nom à l'album, est un instant fort du concert, porté par une instrumentation soignée et une atmosphère envoûtante. ” Voiture française “, avec ses paroles acérées, et “ Les codes “, aux sonorités modernes, s'imposent comme des moments forts de cette prestation.
ASTONVILLA ne délaisse pas pour autant ses classiques : “ Raisonne “ et “ Try Not to Think So Much “ résonnent dans la salle avec la même intensité qu'autrefois. “ Splendore évolution “, hypnotique et électrisante, fait monter la tension avant que “ Roule vite “ et “ Inspirer expirer “ ne viennent apporter une touche plus posée mais toujours aussi captivante. “ On the Way “ et “ Fallait-il “ concluent le set principal avec une puissance émotionnelle qui touche en plein cœur. Le rappel ne se fait pas attendre, et ASTONVILLA revient avec “ Elephant “, morceau emblématique du groupe, qui enflamme définitivement la salle. “ Beat Generation “, furieusement efficace, prolonge l'extase avant un final éclatant sur “ Invincible “. Un titre qui prend tout son sens en cette soirée où ASTONVILLA a prouvé qu'il l'était bel et bien. Un retour triomphal, un public conquis, et un avenir qui s'annonce prometteur pour ASTONVILLA.
Après cette soirée à Royat, une certitude demeure : l'histoire du groupe est loin d'être terminée.
Set-list :
1. Harem japonais
2. Manhattan
3. Julia
4. Saison 2
5. L'âge d'or
6. Le baiser
7. 2J 2N / De jour comme de nuit
8. Superspectives
9. Voiture française
10. Les codes
11. Raisonne
12. Try Not to Think So Much
13. Splendore évolution
14. Roule vite
15. Inspirer expirer
16. On the Way
17. Fallait-il
Rappel :
18. Elephant
19. Beat Generation
20. Invincible
(Review et photos réalisées par Lionel)
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