ANVIL + HARSH
Savigny-le-Temple le 28/02/20
(L'Empreinte)


Anvil + Harsh

J'arrive à L'Empreinte, de Savigny Le Temple, qui est pour moi, une des meilleures salles du grand Paris Sud. Une programmation de qualité, une équipe au top, que demander de plus ? L'affiche du jour : les Parisiens de HARSH en première partie des patrons d’ANVIL, groupe de métal en activité depuis 1978 et qui a inspiré les plus grands dont METALLICA et SLAYER notamment.

HARSH :
Plutôt que de faire du metalcore/ djent…, comme la plupart des jeunes groupes actuels, les parisiens de HARSH, groupe formé en 2016, ont choisi de marché sur les traces de leurs aînés des 80’s et de toute la scène Glam Rock/Hard Rock de l’époque. Arrivant sur scène, habillés de leurs plus beaux atouts, le bassiste portant un legging gris et des santiags en cuir noir, le guitariste, un ensemble à rayures tigrés, le chanteur, un pantalon cuir hyper moulant et veste en cuir, leurs styles vestimentaires et en adéquation avec la musique jouée. Le set se déroule parfaitement, le groupe a parfaitement su chauffer la salle avant l’arrivée d’ANVIL. Cela dit pour moi, rien de nouveau à l'horizon par rapport à leurs aînés de MÖTLEY CRÜE ou des GUNS. Ils ont des titres entraînants, des compos solides mais il manque un truc, le petit ingrédient en plus qui leur permettrait de se démarquer.

ANVIL :
Plus tôt dans la journée, j'ai eu le plaisir d'interviewer Lips et j’ai appris que depuis la sortie du film "  Anvil : The Story of Anvil ", le trio n’a jamais autant tourné que maintenant.
Après un changement de plateau, les lumières s'éteignent et voici l’heure de voir ANVIL se présenter à nous. Le trio est en forme et est heureux d'être là aujourd'hui dans l'enceinte de L'empreinte. Lips ne perd pas de temps et vient faire un tour dans la fosse nous montrer ses talents de guitaristes et chauffer la salle, puis remonte. Le reste du groupe est tout aussi au taquet que lui, Robb Reiner est en forme olympique et Chris Robertson, le bassiste, dernier arrivé dans le group en 2014, ne tient pas en place et son sourire est hyper communicatif.
Le groupe est venu nous présenter son nouvel album " Legal At Last " sorti en février dernier, ainsi que quelques de ses classiques tels que "  Metal On Metal ". Une fois n'est pas coutume, la basse est bien présente dans le mix, peut être un peu trop à mon goût, la batterie étant ainsi un peu trop en retrait, et c’est bien dommage. De même pour la guitare que je trouve moins audible que la basse. Etrange parti pris de l’ingé-son pour le coup.
A un moment du set, Lips et son compère bassiste singent les musiciens d’AC/DC, ce qui rend la fosse hilare. Sur " Swing Thing ", le grand Robb nous gratifie d'un solo de batterie avec classe, peu de gens je trouve savent faire sonner la batterie comme lui, j'aime beaucoup sa manière très organique de sa batterie sans triggs et autres fioritures.
Le trio déroule son set sans accroc. Lips nous fait sa spécialité à la guitare, à savoir jouer avec un vibromasseur sur sa gratte.
Arrive le temps du rappel durant lequel le groupe nous l’un de ses plus grands classiques "  Metal On Metal ", extrait de l'album éponyme sorti en 1982. Le morceau n’a pas pris une ride je trouve. Le concert fini, le groupe sort de scène sous les applaudissements du public.
C'est avec grand plaisir que je retournerai les voir durant leur prochain passage en France.

Set-list :
March of the Crabs
666
Legal at Last
Ooh Baby
Nabbed in Nebraska
Badass Rock 'n' Roll
Winged Assassins
Free as the Wind
On Fire
This Is Thirteen
Bitch in the Box
I'm Alive
Mothra
Swing Thing
(with Rob Reiner's solo drums)
Metal on Metal
Encore:
Forged in Fire
Running



Merci à L'Empreinte d'avoir accueilli un plateau de qualité et merci à HIM Média pour l'accréditation.


(Review réalisée par Virgile et photos réalisées Annie Elodie Zemler)

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