FESTIVAL TAMACORE:
GOJIRA + ES LA GUERILLA + SHERKAN
KRUGER + TANG + NUTCASE

Genevilliers les 28 & 29/11/03
(Le Tamanoir)


Se retrouver en plein milieu d’une cité pour un concert métal, quoi de plus atypique ? Au final, FEEDING est remplacé par ES LA GUERILLA et SHERKAN ouvre les hostilités de manière peu convaincante.
Avec leur premier album, SHERKAN avait su créer une ambiance quelques peu dérangeante et su se démarquer des autres groupes, mais voilà, l’épreuve de la scène un poil crucial tourne court. Le fait d’ouvrir pour GOJIRA n’est pas une mince affaire, car il faut savoir tirer son épingle du jeu et se faire remarquer. Alors certes, l’ensemble est en osmose mais il reste tout de même leur gratteux qui a l’air de s’emmerder sec. Un métal exécuté sans faille mais tout ceci sans grande originalité (contrairement à leur album) et au bout de 20 minutes, une étrange impression de " déjà- entendu " se fait sentir.

Après un changement de matériel dans le speed, ES LA GUERILLA et leur look de bad-boys accros au hip-hop ricain débarque pour mettre les pendules à l’heure. Le métal français a le vent en poupe et ES LA GUERILLA sort l’artillerie lourde avec un décor digne d’un film de guerre et des guitares en guise de mitraillette. Les déplacements sur scène sont de constants va-et-vient d’un bout à l’autre, qui n’ont pour autre but que d’exciter les foules. Quelques influences comme METALLICA ou KORN à la belle époque, heureusement digérées pour créer le style ES LA GUERILLA en bonne et du-forme. Leur set touche à sa fin et le " gang " remballe son matos pour laisser place aux tant attendus GOJIRA.

GOJIRA ou la mode des noms de groupes finissant par A, tel que WATCHA ou DAGOBA ! Est-ce une coïncidence ou l’envie de suivre une mode, leur a innocemment demandé une journaliste suisse ?! Ah ces suisses, ils rattrapent bientôt les belges ! C’est lorsque l’on discute avec les GOJIRA et que par la suite, on les voit sur scène, que l’expression " ne pas se fier aux apparences " prend tout son sens.
O n leur donnerait, en effet, le Bon Dieu sans confession, on leur pardonnerait les fautes les plus cruelles et pourtant une fois sur scène, avec un instrument à la main, voici que les forces se déchaînent, que la bête cachée en chacun d’eux ressort sans scrupules et avec une intense vivacité. Laissant à leur jeu, une liberté totale, le headbanging est de rigueur et fait l’unanimité chez les 4 landais.
Leur musique n’est plus si violente que ça, elle devient mélodique, une berceuse presque retentissante, intense mais jamais violente ! Voix rauque tout droit sortie d’outre-tombe en parfaite harmonie avec les instruments, qui ne tend pas que vers une brutalité extrême. C’est donc à notre grand regret que nous quittons les GOJIRA pour nous rentrer, à la maison dans un froid polaire.

Le lendemain, on retourne gaiement au Tamanoir pour la deuxième soirée du festival. Au programme de ce soir:
- NUTCASE dont les photos parlent d’elles-mêmes, MARILYN peut rentrer se rhabiller !!!
Ensuite TANG, pour un hardcore émotif et puissant, avec une force d’interprétation des plus enivrantes…
Et enfin KRUGER...pfff...dégoûtée de devoir partir au bout du 3ème titre au risque de devoir rentrer une fois de plus à pied.

Merci beaucoup à Jean Baptiste pour ces deux concerts dans la joie et la bonne humeur !!!
Félicitation aux personnes qui ont organisés les deux dates car ce fut un énorme boulot …



(Review réalisée par A2)

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