ETHS + ONFZ-D
Le Cannet le 15/03/03
(La Palestre)
Un GPS semble nécessaire pour trouver la belle Palestre où nos amis GAROU et HELENE SEGARA ont l’habitude d’élire domicile. Mais ce soir, une horde de jeunes se ruent sur les lieux.
Le panneau " Défense de Fumer " à du en faire rire plus d’un, car à peine entré dans la salle, on a du mal à voir son voisin à 10 mètres.
J’arrive trop tard pour mater les niçois de ONFZ-D. Ca sera pour une prochaine fois, mais heureusement que Toto était arrivé dans l’après-midi avec le groupe, et vous racontez ce qui s’est passé: " Pas facile, me direz-vous d’ouvrir pour ETHS, AqME, LOFO et WACHA réunis lors d’une même soirée, surtout lorsqu'on était attendu au tournant comme l’était ONFZ-D après ses fameuses polémiques, qui ont suivi la finale du Tremplin du Niel’s en Février dernier.
Pour faire bref, ONFZ-D a bien assuré, offrant au public déjà nombreux, une demi-heure de Néo-Fusion-HxC (vive les étiquettes) intense, compacte et pour le moins puissante. Malgré quelques petits pépins techniques, notamment au niveau d’une gratte au milieu du set, le groupe s’en est très largement sorti aussi bien musicalement que scèniquement, et leurs morceaux tels que " K.O ", " Kiélaracaille " ou " #4 " ont fait mouche. Dès les premières notes de " La Famille Poulaga ", le public a réservé un bel accueil au groupe, slammant et jumpant à tout-va durant tout le show, qui s'est achevé par un " Nissarttitude " à 3 voix avec JP des JEAN PAUL TRASH et Ben de MALDAURORE en guests (LA ROUSTE Represent ;-) !).
ONFZ-D a donc remporté haut la main son pari à double titre: un, assurer la première partie de cette soirée et deux, faire taire certaines mauvaises langues qui descendaient gratuitement le groupe, affirmant qu'il n'aurait pas les épaules assez larges pour jouer ce soir. "
(Review de Toto)
Changement de matos sur un RATM qui nous fait plaisir.
Tous s’assombrit et les musiciens de ETHS apparaissent dans la fumée. Premier morceau et voilà Candice (et non Gladice cf : Rock Sound spécial rock français) qui débarque dans ses plus beau atouts. Greg nous présente toujours ses airs de psychopathes, Guillaume tambourine aussi fort qu’il le peut, le son de batterie est énorme, Roswell dans ses head-banging habituels et Staif est égal à lui-même.
On cherche activement la demoiselle, oups, j’oubliais, elle aime se mettre à quatre place, Oh là revoilà. Les parties claires de l’album sont pour la plupart hurlées, les marseillais se donnent à fond durant leur court set de 30 min où s’enchaîne " Volée ", " Samantha ", " Pourquoi " et bien d’autres. Le public est ultra réactif et jump dans tous les sens. L’immense scène semble bien vide puisque peu de mouvement s’y produit, la belle de scène ne bouge que trop peu et le reste du groupe aussi. Bon set.
Petite pause, changement de matos pour les musiciens et de place pour le public. On croise toujours et encore des gens qu’on connaît que du bonheur.
V’la AqME. Koma a délaissé ses habituelles chemises blanches, cravates noires et a revêtu une simple casquette. La " Superstar " se calme lol !!!
Mais le public se lâche dès l’entrée de Charlotte en jupe. Ce concert est-il un défilé de mode ? Je me demande encore...Sans un mot le groupe enchaîne " Délicate et Saine ", " Superstar ", " le Rouge et le Noir ", " Si n’existe pas "...
Une bonne partie de " Sombres Efforts " y passe donc, avec en prime, un nouveau morceau dont le titre m’échappe. Un mémorable solo de guitare clôturera le set rock’n roll des parisiens.
Encore un break, un p’tit bonjour aux KEISHAH venus voir SRIRACHA à l’œuvre. Bob se balade tranquillement, donc LOFOFORA joue avant WATCHA, étonnant !!!
Les vétérans de la scène métal française s’installent: petit essai de basse pour Phil, qui a revêtu un beau t-shirt NOXIOUS ENJOYMENT (son deuxième groupe), taquinage de caisse claire pour Pierre et la machine est lancée.
Les grands classiques sont joués (comme " Envie de Tuer ", " Weedo ", " Macho Blues "...), plus " Comme à la Guerre ", " Le Fond et la Forme ", " Bienvenue ", " Alarme Citoyen "...du nouvel album. Ca part en vrille entre les agents de sécurité et quelques personnes du public qui slamment, tout simplement.
Reuno, leader charismatique, interrompt alors un titre et se lance dans un discours de paix histoire de calmer les 2 partis. Gros rappel bien puissant et LOFO s’en va. Qu’il fait du bien de voir LOFO en forme. Les deux nouveaux arrivants donnant une belle fraîcheur au groupe: la gratte est lourde et mélodique, la batterie puissante et technique. Que dire de plus ? Génial.
Dernier changement, dernière pause, dernière discussion.
L’intro jungle speed annonce l’arrivé en fanfare des WATCHA. Keuj se pose derrière ses fûts et chacun prend place. C’est parti. And the show must go one. Un public déchaîné, survolté, Bob court dans tous les sens, Pendule nous fait des têtes bizarres et un jeu surprenant, Manu et Fred se baladent avec une complicité mouvante. " Sam 1 ", " X-Mass " et les autres passeront par la scène.
Pétage de cordes basse qui nous a valu une envolée lyrique vocale qui a laissé beaucoup de monde sur la paille… Quelques titres du prochain album sont joué " Cool ", " La Rumeur "...le public est enthousiaste malgré la fatigue imminente. Un gros set d’une heure et demi, une bonne quinzaine de titres, les WATCHA mettent le feu sur un " Sam2 " récurrent, qui finalise le concert.
Pfff...c’est déjà la fin ? on en voudrait encore, mais à 1h20 du matin, on rembarque nos affaires et Ciao la Palestre...
Un petit aurevoir aux Sikh, aux 'Fis(ch)Er, et aux Keishah, et je m’en suis retournée dans le froid de Mars...
Un grand merci à Sriracha, à Velodog et surtout à Buba et à tous ceux que j’ai du oublier...
(Review réalisée par A2)
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