ILL NIÑO + SPINESHANK + CHIMAIRA
Paris le 13/10/03
(L'Elysée Montmartre)
Après une après midi passée entre une interview de Arhue, ex-MACHINE HEAD et actuellement nouveau guitariste de ILL NINO, et un bref matage de balance, on arrive à l’Elysée Montmartre en avance, pour attendre des gens et surtout louper CHIMAIRA qui n’attire en rien mon intention vu la piètre qualité de leur album.
Une fois entré, on découvre SPINESHANK et leur son pourri. Vu que je n’étais pas la seule à constater que le son laissait à désirer, on a pris notre mal en patience en faisant quelques photos et en critiquant ce défilé de tee-shirts SLIKPNOT (je hais tellement ce groupe que j’arrive pas à l’orthographier), MANSON, et autre pseudo-poufs qui écoutent du " nu-metal " pour être In comme on dit à Paris.
Voici, après de longues minutes de changements, ceux pour qui la majeure partie de public était venue. Dave Chavarri (batterie) apparaît alors derrière ses fûts qui paraissent minuscules comparées à son physique. Le reste du groupe se décide à arriver et la foule se déchaîne lorsque leur chanteur charismatique pousse la première envolée lyrique. Leur nouvel album " Confession " sorti il y a peu, semble avoir eu le succès espéré dans notre pays. Tout le monde chante les refrains et les paroles, pogote à se fatiguer, et slame un peu trop au goût des agents de sécurités...
Le set commence avec " Te Amo, I Hate you " qui lancera la tempête, suivent une grosse partie des morceaux du premier album avec " Unframed ", " This Time’s for Real ", " Numb "...issus de leur nouveau protégé. Les derniers arrivés du groupe, Danny Couto aux percussions et Arhue Luster à la guitare semblent avoir évoluer comme des poissons dans l’eau et cela se ressent bien sur scène. Christian Machado semble avoir les mêmes gènes que Reuno de LOFO, et lorsqu'un agent de sécurité attrape par mégarde un slameur par le cou, cela n’échappe pas a l’œil averti du chanteur qui stoppe tout pour faire virer ce malheureux vigil.
Après cette intervention des plus efficaces, le concert reprend et Christian se pose sur le public afin de faire un titre un peu plus calme. Un set bourré d’énergie et de bonne humeur, qui se finit sur " How can I Live " rendant encore plus fous les fans de la première heure. Tout devient insensé et la fin touche à son apothéose. Que dire de plus ???
Et bien, on s’en va tous dans nos contrées différentes et lointaines, pour se dire que le concert que nous venons de vivre était sûrement l’un des plus impressionnant au niveau de la maturité scénique et des liens entre les musiciens.
" Confession " est bien un album plus personnel, plus concret, avec plus de détermination. De quoi faire de ILL NINO un groupe d’avenir.
A suivre...
(Review réalisée par A2)
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