Paris le 12/10/03
(Le Nouveau Casino)
Le Nouveau Casino accueille ce soir la dernière représentation de ARTSONIC, qui a décidé de stopper le groupe. Pour clôturer leur carrière en beauté, ils ont invités les canadiens de SLAVES ON DOPE, un coup promo bienvenu pour eux puisque leur album est sorti il y a peu et que c’était leur deuxième date francaise, après Clermont Ferrant et son Rock Sound Festival, et en plus la soirée est gratuite, sur invitations retirées dans les points de vente parisiens…
On entame notre soirée avec un groupe sorti de nulle part, ICE CAKE (si mes souvenirs sont bons !), une sorte de NICKELBACK en plus mauvais…
Aaucuns commentaires possibles.
Je m’étais arrêté au premier album de SLAVES ON DOPE, rien n’avait accroché mes petites oreilles, il était donc évident pour moi, que je ne m’attarde pas sur leur second opus " Metafour ". Quelle belle erreur !!! Le test passé la veille avec leur date dans le centre de la France, avait du prouver leur potentiel à chauffer, voire à fatiguer facilement l’assemblée réunie ici ce soir pour la dernière d'ARTSONIC…
Ils ont mis la salle dans un délire fou en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sûrement que leur tournée américaine avec des pointures telles que FEAR FACTORYou SOULFLY les avaient forcé à mettre le paquet dès les premiers instants. Avec des influences comme SNOT (apparemment leur gratteux en ai fan, et je le comprends !!) leur néo métal passe vite auprès du public qui est réceptif à 200%, une présence scénique incroyable, un chanteur et un bassiste courants d’un bout à l’autre de la scène avec une facilité déconcertante. " Jamais ils sont crevés les canadiens ? ". Un batteur dans une forme exceptionnelle et un guitariste bien trop grand, on a bien cru qu’il allait s’accrocher dans les éclairages tout seul, mais heureusement il a sû se contrôler !!!
Une heure de set époustouflant, agrémenté de dialogues dans notre bonne vieille langue avec le public, ça fait bien plaisir de voir que, enfin un groupe étranger se demmerde à parler notre patois. Les fans de la première heure étaient au rendez-vous et de nouvelles groupies se sont crées… A bientôt donc, en mars ou avril sur notre vieux continent…
Et maintenant voici ARTSONIC ! Pour leur dernière date, les parisiens ont décidés de se donner à fond. Pour moi, ce sera la première et dernière fois que je les verrai. Les fans étaient présents en nombre, le Nouveau Casino plein, des gens partout, en haut, en bas, à coté du bar, aucuns recoins n’étaient libre.
Drapeaux noir et rouge avec écrit dessus en blanc " Hacktion ", " Reaction", tels étaient les maîtres-mots de la soirée. Le " No Slam " affiché sur une pancarte rose fluo aura maintenu le public sur SLAVES ON DOPE, mais dès les premiers titres d'ARTSONIC, Sylvain (chant) se jette dans la foule, qui plus tard se donnera le droit à tous les slams possibles et inimaginables…
Une grosse partie de " Hacktivist " est joué avec les paroles chantés à l’unisson par le public, plus une partie des précédents albums tels que " Fashion Victim ".Une énergie se dégage de la scène et Sylvain annonce que c’est bien le moment où jamais de se lâcher car c’est leur dernière date et que la fin approche…
Uun grand remerciement aux SLAVES ON DOPE qui, d’après les ARTSO, ont mis la raclée à tout le monde à Clermont Ferrant, et un big up au groupe brésilien de métal ELETRIKA dont le guitariste et le chanteur sont dans la salle.
Pour clôturer le festival de bonnes surprises, se réunis sur scène ARTSONIC, la moitié de SLAVES ON DOPE et les deux ELETRIKA pour une version métal de " Another Break in the Wall " des FLOYDS qui laissera tout le monde sur le carreaux !
Un grand merci aux groupes pour leurs disponibilités.
(Review réalisée par A2)
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